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Pdv Sanzu
Ran-"Eh mais ça va pas ?"
Kokonoi-"Jamais vu ça de ma vie"
-"Ouais mais c'est bon quoi.."
Ran-"Vous vous rendez compte de ce que vous avez fait ?!"
Rindou-"On a fait très attention Ran.."
Ran-"Nan mais nan. Vous êtes complètement perché ou comment ça se passe ?"
Takeomi-"Le boss vous a demandé de soigneusement vous débarrasser du corps à cause du danger de la mission et vous l'avez simplement enterré dans une forêt au pif ?"
Kokonoi-"Genre pas un pour rattraper l'autre quoi"
-"Vos gueules putain ! On vient de dire qu'on a fait très attention, vous êtes sourds ou quoi-"
Rindou-"Ran je te le jure, on a été très prudent.."
Ran-"Mhm.. si ça dérive ailleurs ne soyez pas étonné hein"
Rindou avait une mine plutôt triste. Sûrement à cause de la réaction de son frère qui à réagi de façon un peu trop excessif, il avait l'air déçu de lui. Il l'avait prévenu dans tous les cas. Tous les deux sommes au courant de la merde qui va nous nuir si le destin en a décidé ainsi. Il nous reste juste à espérer qu'il prenne pas une phase ennuyante.
-"Bref vous avez finit de commenter ? On peut s'en aller maintenant ?"dis-je, un peu soulé.
Ils me jettent tous un regard désapprobateur avant de retourner leur attention vers la table ronde qui se trouvait au milieu de la pièce.
Mochi-"Vous cassez vraiment les couilles là. Si Mikey l'apprend on est tous dans le pétrin de VOTRE faute"dit-il d'un ton froid, insistant bien sur le «votre».
-"Vas-y ferme-la un peu. Parle pas comme si tu servais vraiment à grand chose steuplé."dis-je d'un ton moqueur d'un côté mais dégouté de l'autre.
Bien-sûr ça ne lui a pas plu. Il contracte sourcils et ferme ses poings en arrivant à ma hauteur. Disons qu'il ya une légère différence de taille, mais ça ne me fais aucunement peur. Au contraire ça m'amuse de voir ces bon a rien s'énerver pour rien du tout.
Mochi-"Répète un peu p'tit merdeux..?!"
-"Quoi, en plus de servir à rien t'es sourds ?"répondis-je avec un sourire espiègle.
Ran-"Eh les gars c'est bon pas de dispute." finit-il par dire en se positionnant entre moi et l'autre.
Je les regarde en haussant un sourcil d'un air hautain, ce qui ne leur plaît pas alors je continue de les regarder chacun leur tour avec le même regard sans excepté le géant. Au bout d'un moment certains me rende mon regard avec incompréhension donc je finis par souffler bruyamment avec un peu d'abus avant de balancer le dossier sur la table et quitter la salle avec agacement. Juste les regarder dans les yeux m'énerve.
Pdv Rindou
Après m'être excuser auprès de tout le monde j'ai suivis Sanzu qui avait quitter la salle en claquant légèrement trop fort la porte. Qu'est-ce qui peut être en colère des fois. Mais quand même, je le comprends. Il a besoin de suivi psychologique, comme un peu tout le monde dans ce gang d'ailleurs, mais lui c'est différent. Il se détruit de plus en plus chaque jours, j'en suis moi-même conscient mais lui ne l'est pas. Il a besoin d'aide. Et je vois très clair dans son jeu. Pour lui c'est la vie ou la mort, mais même si il continue à respirer encore, il la rend toujours plus difficile. Faut qu'il prenne du recul pour prendre conscience de ce qu'il fait. Si tout ça continue de la même façon, un drame tragique va faire surface, ça c'est certain. Pourquoi demander de l'aide est si difficile pour lui ? J'aurais voulu lui poser énormément de questions, des questions que je me pose déjà à moi-même pour essayer de le comprendre plus que d'autres. Et puis..qui essaie de le comprendre même ? Je vois personne de son entourage prendre de ses nouvelles alors laisse tomber lui tendre la main pour le sortir de cette merde dans laquelle il s'enfonce encore plus chaque jour. Sanzu.. c'est qu'un pauvre type qui fait pitié, mais j'arrive pas à penser de lui de cette manière. Je ne sais pas quoi, mais quelques choses m'en empêche. Ce «quelques choses» serait pas l'amour ? Je me suis déjà poser la même question des milliers de fois mais rien. Rien ne m'aide à y répondre. Je suis moi-même perdu, sachant pas quoi faire ni penser de lui. Il occupe H24 mes pensées et de toute façon je peux pas le nier en disant que c'est seulement de l'amitié, de l'amour amical. C'est encore plus fort que ça.
-"Dis-moi.. pourquoi tu me plais autant..?" murmurais-je à voix basse, étant assis sur le bord du toit de la terrasse.
Les yeux fermés, je ramène mes jambes contre mon torse et bascule me tête en arrière en fermant mes yeux pour profiter du vent hivernal qui frôle mes joues légèrement rosies par le froid.
