•Chapitre 38•

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★ Ce chapitre prend en compte quelques traumatismes, dans le passé du petit Haruchiyo, qui peuvent sembler sensibles ★

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Ce chapitre prend en compte quelques traumatismes, dans le passé du petit Haruchiyo, qui peuvent sembler sensibles

PDV Haruchiyo

Plusieurs années avant..

Takeomi-« Bon sang, Haru ! S'il te plaît .. je suis là ! C'est ..c'est ton frère ! »

Mon dénommé « frère » me tient fort contre lui, enserrant mes bras dans les siens pour m'empêcher de bouger.

Ma panique et mon désespoir sont écrasants, et je puise dans mes forces de le tourner dans ses bras et hurler. Il me lâche comme si j'étais une grenade prête à exploser. Je cours à la poubelle près du lit et je vomis violemment, parcourue de spasmes. Dieu merci, je n'ai pas grand chose à régurgiter car je n'ai pas encore pris de petit déjeuner, c'est surtout du café et de la bile. Takeomi reste près de moi tout en étant suffisamment loin pour ne pas se prendre une nouvelle crise de panique en pleine gueule.

Ses yeux sont noirs et pleins de tristesse, peut-être même de pitié.

-« Ne me regarde pas comme ça ! » grognais je avant d'essuyer le débit de sang, coulant sur les coins de mes lèvres, avec le revers de mon bras.

Takeomi s'approche pour me prendre en charge et me fait m'asseoir sur un tabouret le temps qu'il aille chercher le matériel nécessaire. Le sang continue de couler malgré qu'il fait pression dessus avec plusieurs compresses imbibées d'alcool qui se mélange rapidement avec ce fameux liquide rougeâtre.

Je hurle de douleur mais rien n'y fait. Mon frère me met un coup de coude pour que j'arrête de bouger. Je lâche tout de même un petit cri de douleur lorsque ce dernier atteint mes côtes encore fragiles.

Takeomi-« Arrête de crier sinon je te fous dehors et tu te démerde tout seul comme un grand. » dit-il avec froideur.

Aucune empathie. Et ça m'étonne encore ?

Après avoir terminer de nettoyer le sang il me jette un dernier regard qui semblait être mépris, ce qui me heurta en plein fouet.

Pourquoi est-il obliger d'être aussi désagréable avec moi ? Je n'ai rien fait de mal .. si ?

Je m'effondre sur le sol et plusieurs grosses larmes dégringolent mes joues qui étaient devenu aussi rouge que la couleur d'une tomate à cause de la frustration qui m'emporte un peu trop vite cette fois.

Je frappe contre le mur de la salle de bain aussi fort que possible avec mon poing. Je cherche peut-être à me soulager, mais la question est ; est-ce nécessaire pour tenter d'extérioriser cette rage qui grandit de plus en plus au fond de moi ?

Le mur étant deja délabré par nos précédentes disputes « familiales » ne montrait aucune trace vraiment visible de loin. Tant mieux, j'éviterai les jurons de Takeomi auprès de moi après avoir remarqué les petits trous dans le mur.

Mes phalanges avaient pris la même couleur que mes joues encore humides. Elles étaient dans de mauvais états, vu comment j'ai essayé de frapper le mur, ça ne m'étonne pas. Ça ne me fait presque pas mal d'ailleurs.

Cette douleur me ronge de l'intérieur. C'est bien pour cela que j'avise à faire taire cette horrible sensation qui me tue encore plus chaque seconde, chaque minute, chaque heure..

Si je cherchais réellement à compter j'en serais devenu fou.

Entre temps, mes gouttes de larmes avaient formé un petit lac sur le parquet, qui s'étendait au moins à un diamètre d'une dizaine de centimètres.

C'est drôle à voir..

Oh..

Attend..

Réellement..?

Que dois-je faire dans ce genre de situation ?

Vu que je commence à m'habituer, je dois sûrement m'efforçais à laisser passer tout ça et continuer d'avancer droit devant moi comme si de rien n'est.

Mais je n'en n'ai pas la force.

Je me sens tellement faible que mes jambes tremblotent toujours sous cette dépossession de mes pensées les plus sombres qui me reviennent de plus en plus souvent ces derniers moments..

♡︎♡︎♡︎

PDV Sanzu

Je me mets en boule sur le sol. Les larmes dévalent mes joues sans arrêt. Les plaies réouvertes sur mes bras me font mal. Ça me brûle..

Rindou me suit et s'accroupît devant moi, attendant patiemment que je lève la tête.

Rindou-« Tu peux me parler, tu sais ? » dit-il d'une voix inquiète et pleine de compassion.

Je retiens mon souffle et me pince la lèvre entre mon pouce et mon index, avant de lâcher une longue expiration pour vider mes poumons.

Je hoche la tête avec beaucoup d'hésitation malgré que je l'aime à un point inimaginable.

Je ne veux pas le perdre..

Je ne veux pas me perdre..

Je ne peux pas me le permettre. Je dois cessé de souffrir à ce point à cause de cette foutue personne qui n'a juste pas réussi à m'apprendre le vrai amour fraternel.

Je ne peux pas me permettre de détruire nos plus grands rêve malgré le fait que j'ai grandi dans une « famille » perdue, sauvage, désorientée. C'est à moi, désormais, de vivre mes propres expériences et de m'en faire des idées que ce soit positives ou négatives.

Je tourne la tête vers lui pour y plonger mon regard dans ses yeux améthystes qui m'emporte toujours ailleurs quand il me regarde de cette façon.

Je souffle longuement avant de me redresser en essuyant mes joues pour me remettre sur mes deux pieds.

-« Rin' ? Tu pourrais me donner un coup de main d'abord ? » dis-je en désignant les bras de mon regard qui est rempli de dégoût.

Rindou-« Bien sûr. Mais mets-toi assis confortablement déjà..» me chuchota-t'il avec assurance avant de s'éloigner de moi pour fouiller dans les placards.

His Beloved || RINZU Où les histoires vivent. Découvrez maintenant