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Chapitre 9
— Alors ? Tu acceptes ou pas ?"
— Tu fais chier.
Je viens serrer sa main avec dégoût avant qu'elle affiche un grand sourire tout aussi sournois.
—Très bien il nous restera juste à aller en parler avec Mikey.
— Tss.
— Cache ta joie surtout.
Je me lève d'une allure colérique et enfonce mes mains dans les poches.
— Je ne sais pas ce que t'as en tête mais un conseil, ne te mêle pas de ce qui te concerne pas.
— Tu me fais la morale maintenant ?
— Je ne perds jamais mon temps pour ce genre d'inepties et loin de là pour ces espèces de personnes.
— Moi je ne perd pas mon temps pour des choses en ce qui me rapporte rien, ce n'est pas totalement indifférent, j'veux dire.
— Ouais c'est ça, continue de jouer à la chouchou du Boss tu verras où tu finiras, connasse.
Elle se relève directement en fronçant ses sourcils à l'entente de l'insulte.
— Eh oh jeune homme, parle moi autrement !
— J'suis plus vieux que toi débile.
— En âge mental t'es bien plus loin.
— Répète ce que tu viens de dire là.
Nan mais je rêve. Elle essaie de prouver quoi au juste.
— T'as un âge mental d'une gosse de 6 piges à jouer à la chouchoutée, qu'est-ce que tu viens me parler, bouffonne !
— Putain mais que t'es casse couille !
Sans le moindre doute, elle se jette à l'instant sur moi, je me retrouve en dessous et elle, au-dessus de moi à califourchon parce qu'elle avait perdu l'équilibre entre temps.
PDV Sanzu
Eh bien, c'était pas de main molle cette mission. Que c'était ennuyant aussi, assurément pas drôle ce genre de gars sans couilles. Toujours là à compliqué la tâche comme si c'était déjà pas assez embêtant.
Je roule à toute vitesse sur les 2x2 voies et franchit le portail après plusieurs minutes de route. Je gare mon jeep type jaguar à l'allée du chemin. À peine rentrer dans le manoir, je passe les paliers lisses de couleur rouges vifs et me dirige vers l'entrée du salon en entendant un vacarme pareil dans ce dernier.
Et.. que vois-je.
Rindou en dessous de l'autre poufiasse. Qu'est-ce qu'ils foutent, mais..
— T'as fini de m'observer bizarrement, hein.
Je serre mes dents et mes poings par rage.
Cela m'énerve. Juste la voir me fait exploser les nerfs.
Heureusement qu'il réagit pas parce que sinon j'aurais réellement péter un plomb.
— À vrai dire, t'es pas mal foutu en vue de là.
— Arrête avec tes conneries, dégage.
Je me racle la gorge assez fort pour que ça résonne dans tout le couloir et bien également dans le salon.
