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Chapitre 4

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Chapitre 4

PDV Rindou

—Oui et ?

— Et ? Tu me le demande en plus.

—Mhm.

Il vient exprès se coller à moi pour me déstabiliser. Je ne sais absolument pas ce qu'il a en tête mais en tout cas ça avait l'air de marcher vu son sourire moqueur habituel en coin.

Il s'approche pour venir chuchoter près de mon oreille, comme s'il savait que j'étais sensible à cette zone.

— Mhm intéressant..

Je réponds pas et je le sens aggriper lentement mon cou, il l'entoure de sa main et le serre comme pour m'étrangler.

— Putain c'est quoi ton problème.. !

— Ahh, tu te décides enfin à parler. Tu vois c'était pas aussi compliqué.

PDV Sanzu

Je marque une pause et serre encore plus fort son cou, il avait l'air d'être tellement faible sous mon emprise.

— Arrête, San..zu, dit-il à bout de souffle.

Qu'est-ce qui me prend ?

Qu'est-ce qui ne va pas avec lui ?

Je serre plus fort, encore plus fort.

— Pourquoi Rin ? Pourquoi, hein.

Pourquoi tu m'attire particulièrement aussi proche de toi sans même rien faire ?

Bordel ! Je déteste cela, je déteste cette sensation. Je ne suis pas censé la ressentir.

En fin de compte, je le lâche pour ne pas l'étouffer.

—Tes..

À peine je commence à parler qu'il me pousse en arrière avec sa peu de force.

— Qu'est-ce que t'es con !

Je le vois se frotter le long de son cou marquer d'un rouge bien trop visible de loin, en grimaçant.

— Dé..

Attends, qu'est-ce qui me prend. J'allais quand même pas m'excuser ? C'est définitif, cette sensation est bien trop insolite.

Réveille-toi merde ! On est pas dans le monde des bisounours, c'est bien trop fleur bleue pour que ça soit vrai.

Je reste pas une seule seconde de plus à le regarder que je reprends le sac qui avait abrupté le sol précédemment. Je me retourne avant de ressentir quelqu'un m'empoigner le bras qui me force à faire demi-tour. Ni une ni deux je reçois un coup de poing en plein milieu de la face.

Le sac m'échappe des mains en heurtant bruyamment le sol une seconde fois et je me tiens le nez qui commence à saigner d'un sacré flot.

Et bien, il n'est pas parti de main morte.

— Je t'ai posé une question.

Il me regardait d'une haine indescriptible, je ne l'avais jamais vu me regarder de la sorte.

J'essuie mon nez avec la manche retroussée de ma chemise blanche maintenant tachée de sang, qui ne cessait pas de saigner.

— C'est quoi ton putain de problème ? Répéta-t-il une deuxième fois.

— C'est quoi le tiens plutôt. Tu ne m'as pas loupé. Je te croyais plus faible, dis-je sarcastiquement.

J'esquisse un sourire en coin tandis que je le vois serrer son poing ainsi que ses dents, il avait contracté ses sourcils vers le bas.

— C'est toi mon problème Sanzu, pourquoi autant me détester ?

Je plonge mon regard dans ses iris violet clair et me perd littéralement dedans.

Pourquoi ?

La question que je me pose depuis il y a peu, mais aucune réponse n'est à la hauteur de répondre à cette dernière.

Je me perdais de plus en plus amplement dans son regard, est-ce possible de tomber aussi bas pour quelqu'un ?

Il secoue sa main proche de mon visage ce qui me fait revenir à la réalité. En me voyant ne pas réagir il s'énerve encore plus et vient se défouler en me donnant un coup de pied au niveau de mon ventre. Je recule en arrière en me tordant en deux.

— Putain..

Il était enfin satisfait en affichant un sourire.. de dégoût ?

— Sache que t'es répugnant, sale toxico.

Il soupire longuement avant de se diriger vers la sortie de l'entrepôt.

Je me redresse en me crispant de douleur, pourquoi me suis-je laissé faire ?

Qu'est-ce que j'ai avec moi-même aujourd'hui ?

— Ça m'énerve bordel !

Je reprends le sac en main et me dirige de même vers la grande porte avant que l'odeur des cadavres s'éparpille partout.

***

J'étais dans ma chambre en train de me soigner rapidement. Je mets un pansement sur mon nez et applique une pommade sur mon ventre qui était assorti d'un gros bleu/violacé. Un épanchement d'hématomes bien profond s'était formé sous ma peau. Je ne le pensais pas comme ça, tout de même aussi violent. C'est une première pour moi.

Je souris bêtement en fixant mon ventre.

— J'aime bien..

Pourquoi ? Pourquoi lui, me fait tant d'effet ?

Pourquoi son existence ne me laisse pas insensible ?

Je hais ça mais d'un côté c'est pas que ça me déplaît.

Bipolaire deux points open the guillemets.

Je tchipe en entendant la porte toquer et me redresse en grimaçant pour aller l'ouvrir étant torse nu, le bas de l'abdomen entièrement bander.

— Foutez moi un peu la paix..

Je m'arrête tout de suite et reprend mon sourire en coin habituel à la vue de la personne en face de moi.

— Oh qui voilà. 

His Beloved || RINZU Où les histoires vivent. Découvrez maintenant