•Chapitre 33•

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Pdv Sanzu

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Pdv Sanzu

Quand on m'appelle, je suis en train de tabasser à mort un nouveau dealer. À califourchon sur le mec, je le cloue au sol avec mes genoux sur ses épaules, et si je lui ai pas défoncé l'autre œil c'est uniquement parce que mon téléphone s'est mis à sonner dans ma poche. C'est la sonnerie assourdissante de cette putain de machine que je connais que trop bien.

Ran a arrêté de m'encourager à bastonner tandis que Rindou me fixe d'un air impassible. Il y a un silence de mort, et j'attends que le téléphone de ce bouffon se mette aussi à retentir. Mais rien ne vient, on entend que celle de mon portable.

Ran-''Tu compte pas décrocher ?'' lance Ran d'un ton curieux.

-''Hors de question'' dis-je sans perdre de temps.

Mon cœur bat à toute blinde dans ma poitrine ; encore plus que quand j'ai commencé à le cogner et que j'ai mis KO. Il a l'œil gauche déjà enflé, et dans le droit on ne lit rien d'autre que de la terreur. Les appels inconnus son particulièrement nombreux jusqu'à trois heures du matin, et il se demande si je vais l'entraîner dans ma chute. Moi aussi.

Je tremble et la panique fait bourdonner ma tête comme si quelqu'un me bourrait de coups de poing, parce que j'ai aucune idée de comment je vais partir, je sais juste que je vais partir. Ma vie n'est pas vraiment en train de défiler devant mes yeux, même si je m'attends pas non plus à ce que ça arrive plus tard, quand je serai vraiment à deux doigts de clamser.

Je récupère le sac à dos du gars qui a balancé sous la voiture noire à côté. J'ouvre la fermeture éclair du sac et déverse son contenu. Des kilos et kilos de poudre blanche, dans des petits sacs plastiques transparents, tombent par terre.

Ran siffle longuement en apercevant ce que contient ce fameux sac. Du côté de Rindou, il a l'air énervé. Comme si que quelques choses le tracassait et à vrai dire la façon dont il me regarde me fait réellement peur. On aurait dit une bête sauvage qui aller se jeter sur sa proie.

Heureusement que Ran venait d'interpelé, devant ce gros blanc inutile et malaisant, en claquant des mains.

Ran-"C'est bon ? Vous avez finis de vous tuer du regard ?" demande-t-il sur les nerfs.

Je secoue la tête pour revenir à la réalité en apercevant Rin' qui faisait de même avant qu'on se cogne nos tête pile en se baissant pour récupérer le sac les deux en même temps.

Je me frotte la où ça me faisait mal et me redresse en prenant finalement le sac en main. Je lâche un regard  entendu en direction de Rindou et son frère aîné avant de m'en aller de ce bâtiment totalement délabré pour rejoindre la voiture garer dans le coin, pas très visible de loin.

J'attends quand même que les deux frères montent un à côté de moi sur le siège passager et l'autre sur la banquette arrière.

Cette distance entre lui et moi me poignarde le cœur. Je n'ai aucune idée de pourquoi je me comporte tel un connard. Ça se fait tout seul. Je peux vous le jurer.

Au fond je suis tellement pas habitué à être tactile que même parler gentiment avec une personne que j'apprécie devient compliqué. C'est légèrement problématique mais on s'y fait comme on le dit.

Je ne fais que soupirer lourdement durant presque tout le trajet, ce qui a pas mal attiré l'attention de l'aîné qui était assis à côté. Au contraire l'autre faisait semblant de ne pas nous apercevoir, comme par hasard il portait grandement attention à la végétation dehors à travers la fenêtre. Qu'elle belle occupation..

Ran-« Je peux vous poser une question ? »

Notre attention à tous les deux était maintenant attirer par le plus grand.

His Beloved || RINZU Où les histoires vivent. Découvrez maintenant