Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
★ Ce chapitre contient des scènes sensibles développés, ayant impliqué des traumatismes. ★
Pdv Sanzu
Ran-« C'est quoi votre putain de problème ? Nan mais c'est pas parce que ça commence à me gaver de plus belle hein, mais juste que vos attitudes de gamins ça commence à bien le faire.. »
On se tut tous les deux. Rien ne parvient après cette phrase qui venait de l'ainé. Le pire c'est qu'il a raison. Bah oui, quoi d'autre sinon ?
Seul les bruit de mes manipulations avec le levier de vitesse et le volant se font entendre dans cette voiture qui étouffe nos respiration. Nos sommes tous les trois dans la même barque, encore à moitié énervé bien qu'il n'y ait pas de grande raison valable pour le coup..
♡︎♡︎♡︎
Cette fois c'est mon cœur qui se déchire. Sur le lit gît la lame en sang qui avait tout de même taché les draps, prenant une couleur rougeâtre qui s'empare du reste de la blancheur de cette dernière.
Mes idées noires ressassent sans cesse dans ma tête. Ces putains de voix me disent de le faire.. exactement comme ça:
« Aller fait le. Tu sais bien que t'en ai capable. Ils t'ont tous pris pour un incapable, ils t'ont sous-estimé. Montre leur. Vas-y. Tu sais bien que c'est le meilleur moyen pour toi de ne plus jamais les revoir. Jamais. »
Mes mains tremblent. Et pas que. Tous mon corps tremblotent comme une feuille d'automne qui s'est détaché de sa branche à la mauvaise heure.
J'attrape la lame de ma main encore rouge à cause de sa froideur. Elle est glacée. Comme beaucoup de parties de mon corps. Je l'oriente au niveau de mon poignet qui est déjà recouvert de plusieurs coupures non pas très profondes. Est-ce que je suis vraiment entrain de le faire ? Ou est-ce que c'est juste un de ces putain de cauchemars qui me hantent dès que mes paupières sont closes ?
Non. Ça ne l'est pas. Et cette fois j'en suis sûr. Sûr et certain. Je dois le faire. Je n'ai pas le choix.
Désormais, le bout de métal tranchant est à quelques millimètres de ma peau glaciale qui a déjà bien vécu jusqu'aujourd'hui. Dans tout les cas, elle est juste là pour une dernière fois.
Mes pleurs se font de plus en plus dense. De moins en moins supportable. Je ne l'es contrôle plus, malgré qu'ils dévalent mes joues sans que je puisse leur dire de s'arrêter.
C'est bon. Je sens cette chose froide tranchée ma peau de plus en plus profondément. Ça non plus, je ne le contrôle pas. Plus rien n'est sous mon contrôle. Et en vérité, cela ne me déplaît pas autant que ça.
Pitié arrêtez moi.. Je veux juste que quelqu'un me prenne dans ses bras et me dise « tout va bien, je suis là moi tu sais ? » Je veux juste que tout ça s'arête. Pitié. S'il vous plaît.
« PUTAIN SANZU OUVRE CETTE PORTE JE T'EN SUPPLIE ! »
Voilà la voix d'un ange.
Suis-je déjà mort ?
Non impossible.
Ou..
Comment ça se fait ?
Je l'ai vraiment fait ?
Non.. non !
Ce n'est pas possible.
Ce n'est..
..pas possible. ♥︎♡︎♡︎
« Les gens n'ont pas peur de la hauteur, ils ont peur de tomber. Les gens n'ont pas peur de dire 'je t'aime', ils ont peur de la réponse »
.. a dit Kurt Cobain, ce fameux auteur qui s'est littéralement auto-détruit. Lui aussi, il en avait assez de ce monde répugnant ? Peut-être que c'était juste trop répétitif et donc ça l'a soûler ?
À ce point carrément ? Aujourd'hui j'en rigole.. Et si c'était pas le cas ? Si c'était réellement un homicide comme le disait certains ? Ils expliquent qu'un toxicomane ne serait pas en état de se tirer une balle dans la tête après une dose pareille. Qui sait ? Peut-être que c'est vraiment le cas. Ou pas d'ailleurs. On le saura probablement jamais..
♥︎♥︎♡︎
« Je n'ai pas peur de mourir. La paix totale après la mort, devenir quelqu'un d'autre est le grand espoir que j'ai »
.. a t'il continuer Kurt Cobain. Voilà. Tout à fait. Il s'est donné autant de mal pour finir par s'ôter la vie après de grandes reconnaissances envers les personnes à qui il était leur guide. Leur espoir, leur éclaireur, leur boussole ou bien aussi leur inspirateur.
Lui aussi ça vie lui en donner de trop. Lui aussi sa vie lui pesait de trop. Lui aussi la vie le poignardait à plusieurs reprises, à plusieurs coups.
Mais comme on dit.. On vit le moment présent, on regrettera après.
