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Chapitre 6

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Chapitre 6

PDV Sanzu

Je me réveille en sursaut, quelques gouttes de sueur ruisselaient le long de mon front. Quelle idée de s'endormir dans cet état aussi. Je me redresse avec mes bras en sang. Les draps étaient tachés de partout, c'est un peu la merde, oui.

Plusieurs plaquettes de médicaments ainsi que de la poudre blanche étaient éparpillés au sol. Des verres brisés en plusieurs morceaux, de même, étaient dissipés un peu partout sur le parquet.

Je me lève tant bien que mal pour me diriger vers la salle de bain et passer mes bras sous l'eau.

— Aïe ! Ça pique cette merde putain.

Je fronce les sourcils en grognant de douleur et retire aussitôt mon bras pour essuyer le long avec un sopalin.

***

— Bon, où est-ce qu'il est ?

— Sûrement encore en train de pioncer.

— Personnellement j'ai entendue pas mal de bruit de verre finir contre le mur hier soir.

Rindou avait l'air inquiet, il fixait son assiette posée en face de lui en tripotant ses mains.

— Kakucho va le voir et ramène le vite, ne faisons pas plus attendre notre pré nouvelle recrue.

— Euh..

Il souffle discrètement en hésitant pendant plusieurs secondes. Disons que les deux ne s'entendent pas à merveille.

Sur le coup, Rindou se lève brusquement et se dirige vers les escaliers.

— Je vais aller le voir.

PDV Rindou

Je dévale les marches à pas rapide et me retrouve en quelques secondes devant la porte de sa chambre. Comment ça, des bruits de verres ? Qu'est-ce qu'il à foutu encore. Je soupire longuement avant de toquer.

Une minute..

Deux minutes..

Toujours rien.

Je tambourine carrément la porte, en criant limite à travers la porte :

— Sanzu, putain ouvre cette porte !

La porte s'entrouvre après plusieurs minutes en plus. J'avais devant moi.. un Sanzu complètement embrumé de drogue et d'alcool, en un seul mot il était dé-fon-cer.

— T'as foutu quoi encore..

Je penche ma tête sur le côté pour visionner la vue de sa chambre et c'était franchement pas beau à voir. Il se tenait le bras, ne comprenant pas, je le questionne d'abord du regard.

— Quoi ?

— T'as quoi au bras ?

À ma question je le vois légèrement paniquer et essayer de contourner le sujet.

— Hm ça, c'est rien. T'étais venu pour ?

— Mikey t'appelle pour le déjeuner, on a une nouvelle recrue.

Je m'apprête à me retourner quand sa main attrape mon avant bras

— Attend, comment ça nouvelle recrue ?

— Bah une nouvelle. T'es choqué parce que c'est une fille ?

Je pris un ton moqueur en le fixant dans ses yeux rouges sang, j'en vois un qui n'a pas dormi cette nuit.

— Je sais pas, ça arrive rarement.

— Bref, prépare-toi vite je t'attends ici.

Je le vois se retourner lentement avec une tête d'enterrer. Je croise mes bras contre mon torse en soupirant assez bruyamment.

— Allez, bouge ton cul Sanzu.

Il me fait un doigt et disparaît dans la salle de bain avec ses vêtements dans les bras.

Une dizaine de minutes plus tard, je commence à m'impatienter. Je tapote le sol avec le bout de ma chaussure d'un rythme régulier avant de l'apercevoir enfin sortir de cette salle de bain. Il était vêtu d'un costume noir accompagné d'une chemise blanche et d'une cravate à rayures rouges qui, j'avoue, lui va à ravir.

— Tu as fini de me mater ?

Je le vois sourire comme un con, ça l'amusait bien à ce que je vois. Je me racle la gorge avant de me retourner et d'enfoncer mes mains dans les poches.

— Je ne te regardais même pas, raconte pas n'importe quoi.

Ment doucement, Rin' j'te jure que t'es pas crédible

— Pourtant t'étais limite en train de baver.

Il ferme sa porte et me suit en restant derrière moi.

— Tss.

— Moi j'avoue, t'as un beau p'tit cul vu de là.

Mes joues s'empourprent à l'entente de sa phrase et je prend même pas la peine de me retourner pour le regarder, sachant très bien qu'il allait me taquiner avec le fait que je rougis de cette sorte.

PDV Sanzu

On descend les escaliers sans un mot de plus. Ah celui-là, qu'est-ce que j'aime le faire chier.

Je souris ayant un air d'idiot avant que ce dernier sourire s'évanouisse de mes lèvres à la vue de cette nouvelle recrue. Je m'arrête juste en face de la grande table après que tous les regards se sont posés sur nous.

— Toi..

— Oh tiens, Haruchiyo..

His Beloved || RINZU Où les histoires vivent. Découvrez maintenant