Chapitre 43: La naissance d'une nouvelle amitié

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   C'est avec un sentiment de déception que je me balade dans les couloirs à la nuit tombé et même si je ne suis pas complètement seul à cause des deux gardes qui me suivent depuis que j'ai quitté la chambre, je me sens toujours aussi seul.

   Cela fait quelques jours que je n'ai pas vue François et malgré tout ce qu'il m'a dit, je me sens un peu triste de comment s'est terminé notre dernière conversation. Avec lui, cette sensation de solitude s'atténuer car il était le seul à être de mon côté et le seul qui était gentil avec moi mais apparemment son avis à changer au fil des jours, tout comme moi.

   Je ne regrette pas ce que j'ai dis, certes c'était sous le coup de la colère mais contrairement aux autres, quand je suis énervé, je dis encore plus la vérité.

   Je reconnais que je n'y suis pas aller de main morte et que j'aurai pas dû le traiter de « chien » mais il suit aveuglement Aurelio et fait tout ce qu'il lui demande sans rien dire en retour et je ne peux pas et ne veux pas être contrôler par quelqu'un . C'est inenvisageable.

   En m'appuyant sur la rambarde, je regarde les étoiles, toujours avec le cœur lourd.

   C'est vrai que je suis déçu qu'il ne me fasse pas assez confiance et d'un côté cela se comprend car on ne se connaît pas mais je ne peux pas être son bras droit si je n'ai pas d'arme. Pour qui je vais passé ?

   Je ne voulais pas « démissionner » mais je refuse de m'engager si il ne me donne pas sa confiance tout comme j'ai donné la mienne en acceptant et en me tatouant son emblème qui est exposé à la vue de tous.

   J'ai envie de me gifler pour ce que je vais penser mais je voulais ce poste, accéder à tout ce pouvoir et ce luxe, ce n'est pas rien. J'aurai pu réaliser mon rêve, c'est à dire devenir riche et monter ma maison d'édition. J'aurai pu retrouver mon frère pour l'arrêter et empêcher Aurélio de le tuer. J'aurai pu accomplir beaucoup de chose...

   Et maintenant, je ne sais pas ce que je avais faire. Mes études sont fichue car je ne pourrais pas rattraper un mois de retard sans faire un burn out. Cette année est fichue...

   Il faudra que je recommence tout à zéro y compris reprendre une vie normale...

   Dans le coin de mon œil, j'aperçois du mouvement et je remarque Angélo, l'autre bras droit de Aurélio, venir s'appuyer sur la rambarde, à côté de moi.

   - J'avoue que tu m'impressionne.

   - Ah bon et en quoi ?

   - Tu as du cran et j'aime ça.

   - Ravie que ça te plaise car ce n'est pas la chose que ton patron préfère chez moi.

   - Tu rigole ou quoi ? Je crois que c'est l'une des choses qu'il préfère chez toi même si il ne l'avouera pas, enfin pas tout de suite.

   - Cela ne me surprend pas, il a trop d'ego pour l'avouer.

   - Je te l'accorde.

   Un petit silence s'installe avant qu'il ne vienne le briser à nouveau :

   - Aurélio m'a parlé de ce qu'il s'est passé tout à l'heure. Tu veux vraiment démissionner ?

   Les nouvelles vont vite dis donc.

   - Si il ne me donne pas de quoi me défendre, ouais je démissionne. Je ne vois pas à quoi ça sert qu'il me nomme comme bras droit si il ne me fait pas confiance.

   - C'est difficile pour lui d'accorder sa confiance.

   Je l'avais compris.

   - Oui à cause de mon jumeau.

Si je l'avais su...je ne l'aurai jamais cruOù les histoires vivent. Découvrez maintenant