Chapitre 75: Brisée

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TW viol

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   Et c'est ainsi que les violes s'enchainerons les uns après les autres. Tous les jours. A chaque fois, il me jettera sur le sol, aux pieds d'Angelo pour me violer.

   Je n'ose même pas imaginer les dégâts qu'il a pu me faire et je ne veux pas les imaginer. Peut-être que je ne ressentirai plus de plaisir de ce côté-là. Enfin, si un jour, j'arriverai à me remettre de ce qu'il me fait...

   Chaque fois qu'il finit en moi, je vomis la bile de mon ventre, ce qui m'affaiblit de plus en plus à chaque viole.

   J'ai l'impression de mourir sous les yeux d'Angelo à chaque fois qu'il insère son pénis en moi. Et en même temps, je vois Angelo dépérir de me voir me faire agresser de cette façon.

   Parfois, il ferme les yeux, d'autres, il me regarde comme pour me dire qu'il est avec moi, qu'il ne m'abandonnera pas et d'autres, il regarde sur le côté, les yeux dans le vide.

   Moi, la plupart du temps, je cherche son regard pour pouvoir m'accrocher à lui et ne pas me perdre dans une sorte de dépression et d'autres fois, je détourne le regard à cause de la honte qui m'accable de subir ça devant lui.

   Parce que oui, j'ai honte. Honte que mon corps soit souillé et exposé de cette façon, c'est juste...Je n'ai pas les mots pour dire à quel point cela me gêne et me répugne de le sentir à moi prendre du plaisir sur mon corps meurtri et de jouir de la chose que je suis devenue.

    Dans ses moments, je pense parfois à Aurélio. Je lui demande pardon de ne pas avoir accepté de le faire avec lui et surtout et je lui demande pardon d'avoir subi ça. Cela me brise tellement le cœur de ne pas lui avoir donné mon corps ce jour-là sur son bureau ou même dans la chambre, parce que ce n'est pas l'envie qui me manquais mais j'ai résisté tandis qu'avec ce monstre...Je...n'ai même pas la force de le repousser comme j'ai repoussé Aurélio et j'en veux tellement que ça me donne envie de mourir de savoir que cet homme sera passé avant l'homme que j'aime.

   Qui voudra de moi après ce qu'il m'a fait ?

   Personne. Surtout pas Aurélio, pas après ça.

   De toute façon, personne ne voudra une femme borgne, brulée qui s'est faite violer.

   Et je les comprends, car moi aussi, je ne veux pas de moi. Je me dégoute moi-même.

   Tellement, je me mets à penser à la mort de plus en plus souvent, parce que je veux que cet enfer s'arrête et la mort est ma seul solution, ais l'ironie dans tout ça ? C'est que je ne peux même pas me suicider, car c'est lui qui décide de notre vie tout comme il a décidé de tout le reste. 

   Quand on y réfléchit, la mort est différente pour chaque personne. Pour certains, c'est une délivrance, pour d'autre une souffrance ou alors ce n'est qu'une attente, un passage obligatoire de la vie.

    Pour moi, ce serait une délivrance. Je ne serais plus obligé de souffrir physiquement et mentalement. Je ne serais plus obligé de penser à chaque torture et chaque violes que je subie. Je serais délivré. Tout comme mon jumeau.

   Peut-être que la mort change les gens ou peut-être pas. En tout cas, je préfère croire qu'elle change les gens et qu'elle a changés Rayan. Et si c'est le cas, j'aimerais aller le retrouver et enfin trouver cette paix pour arrêter de lutter pour ma survie parce que je n'ai plus envie de survivre. Je n'en ai plus la force physique et mentale.

   J'espère qu'il a trouvé la paix malgré tout et j'espère que le jour de ma mort, je retrouverai le frère que j'ai tant aimé et qui a toujours voulue me faire rire et me protéger car il était quelqu'un de bien et un frère aimant avant...

   Des larmes s'échappent de mon œil gauche, l'autre ne fait que me donner des douleurs. Pleuré est déjà douloureux mentalement, mais pour moi, c'est aussi physiquement.

   J'aimerais tant le rejoindre là tout de suite. Que je prie que l'homme qui nous torture me mette enfin une balle dans la tête.

   Ce serait tellement plus facile pour moi à cet instant que jamais, je ne l'ai autant désiré.

   Certains disent que l'on va au paradis ou en enfer, d'autre ne disent qu'il n'y a plus rien, que ce n'est que du vide, que l'on se réincarne, ou alors que nous errons en fantôme près des gens qu'on aime.

   Je ne sais pas vraiment ce que je crois, mais toutes ses solutions me paraisse mieux que de rester en vie.

   La vie est un combat permanent. C'est un combat sans cesse où l'on chute pour se relever pour ensuite rechuter pour se relever de nouveau et je ne sais pas si je suis prête à rechuter de nouveau. Enfin... si je suis capable de me relever un jour...

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POV Angelo

   Cela fait des jours qu'elle ne parle plus et je commence réellement à m'inquiéter de sa santé. Il m'arrive de lui parler, mais je n'obtiens plus de réponse, comme si elle s'était éteinte. Souvent, il m'arrive même de me concentrer sur sa respiration pour vérifier si elle est toujours en vie.

   Je me rappelle la première fois que je l'ai vue sur ce lit hôpital et je ne sais pas pourquoi, mais j'ai tout de suite vu qu'on allait bien s'entendre. Elle avait du répondant et ça me plaisait de voir quelqu'un d'autre que moi remettre à sa place Aurélio. 

   Au fil des années, j'avoue que j'en ai eu un peu marre de voir défiler des lèches bottes ou des hommes effrayés par mon meilleur ami. Je les comprends, mais ça avait fini par me lasser, mais quand j'ai vu Stella et que je l'ai entendue parler à Aurélio, j'ai tout de suite su que j'allais l'aimé. Bien sûr, je l'avais déjà observé à travers les caméras et je me souviens avoir pensé qu'elle n'avait aucun instinct de survie, jusqu'à ce que je commence à avoir une certaine admiration pour le courage dont elle a fait preuve dans certaines situations et la voir dans un état aussi silencieux me serre le cœur car ce n'est pas du tout son genre.

   Je n'aime pas la voir aussi silencieuse même si je la comprends. Qui ne le serait pas dans une situation pareille ?

   Les images d'elle en train de se faire violer devant moi me rend tellement malheureux et me donne aussi des envies de meurtre. Je la revois me regarder en pleurant pendant que ce fils de pute était en train de là...

   Si j'avais la force, je me lèverais pour la sortir de là et la ramener auprès de mon meilleur ami, mais je n'en ai pas, je suis trop faible. Mon estomac est aussi serré qu'une boite de conserve et mes membres sont aussi brulés qu'un débutant qui a fait un barbecue.

   Pour la première fois de ma vie, je me sens nul. J'ai déjà était enlevé et torturé, mais pas autant de temps et si violemment.

   C'est aussi la première fois que je me suis mis à pleurer depuis bien longtemps. La voir au sol comme ça me donne encore des frissons. Je l'ai vue se briser devant moi sans avoir pu faire quoi que ce soit et je m'en veux. Je suis le bras droit du mafieux le plus puissant de l'Italie et je n'ai rien pu faire pour que sa bien-aimée évite une telle chose !

   Je serais à la place d'Aurélio, je me mettrais une bonne raclée. Quel genre d'homme de main, je suis pour ne pas être capable d'une des choses pour laquelle on m'as éduqué ?

   Si j'avais trouvé un plan, on n'en serait pas là, mais je ne vois toujours pas comment on peut sortir de là. J'ai déjà essayé de me libérer des liens comme je sais le faire en temps normal, mais ce mec a pris toutes les précautions en les attachant d'une façon très précise, rendant ma technique impossible à réaliser.

   J'espère qu'il finira pour nous trouver et tué ce bâtard comme il se doit, parce que si on doit rester longtemps dans ce trou, je ne sais pas si on tiendra longtemps.

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Alors que pensez-vous de ces chapitres ?

Honnêtement, je trouve que ma façon d'écrire est un peu bancale mais j'essaie au maximum de la fluidifier mais en vain...

J'espère en tout cas que le point de notre Angelo vous a plu, cela permet de connaître un peu plus les personnages et leur façon de penser.

Je vous dis à la prochaine et prenez soin de vous ;)

Si je l'avais su...je ne l'aurai jamais cruOù les histoires vivent. Découvrez maintenant