Chapitre 4: Et si une simple robe pouvait changer notre vie ?

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   Un mal de tête me réveille à cause des nombreux verres d'alcools que j'ai bu hier et c'est la partie oû je commence à regretter d'en avoir ingurgité autant.

   Je prends mon téléphone pour regarder l'heure et je constate qu'il est déjà 11 h 30.

   Heureusement que mes cours à l'université ne commencent que demain, sinon j'aurai été en retard pour mon premier jour.

   Je me lève de ce canapé qui est aussi confortable qu'un cailloux et me dirige dans la chambre de ma meilleure amie pour voir si elle est réveillée et surtout, dans quel état elle est.

   La pauvre a vomi pendant la moitié de la nuit, me réveillant à chaque fois.

   Finalement, j'ai bien fait de rester, j'ai pu lui tenir les cheveux au-dessus de la cuvette des toilettes, comme tout amie ferait, mis à part ceux qui vomisse quand ils voient les autres vomir. Beurk, je n'imagine pas le désastre de l'enchaînement qui en déroulerait !

   Arrivée près de son lit, je la secoue doucement.

   - Réveille-toi vomito.

   - Mmm.

   - Aller, il est 11 h 30 et j'ai faim.

   - Mmm.

   - Si tu ne te réveilles pas, je vais t'arroser la tronche.

   - Ok... C'est bon, j'arrive ! Pas la peine de sortir les grands moyens.

   - Aller, ça te redonnera un peu d'énergie, tu ressembles à un zombie.

   Je sors de la chambre et me dirige dans la cuisine pour servir un petit déjeuné et non, je ne vais pas faire des pancakes ou une omelette ou je ne sais quoi comme dans les films, car moi le matin, j'ai la flemme… Alors, je fouille dans les placards de mon amie pour voir ce qui s'y trouve. Je jette finalement mon dévolu sur des céréales que j'accompagne avec le lait frais du frigo et on fait à l'ancienne, enfin pas tout à fait.

   Je m'assois sur le canapé et commence à déjeuner tout en regardant mon téléphone.

   - Qu'est-ce qui est arrivé à ta robe ? me demande-t-elle en arrivant avec de grosse lunette de soleil et des pantoufles de simba dans Le Roi Lion.

Pantoufles que je lui ai d'ailleurs offert pour son dix-huitième anniversaire.

   - Je te l'ai dit hier soir, mais tu étais trop bourré. Un mec en costard a renversé son vin dessus.

   - En costard ?

   - Ouais en plus, il parlait français, cela m'a surprise sur le coup et...

   - Il parlait bien ? Demande-t-elle en me coupant la parole.

   - De ?

   - Le français ?

   - Pourquoi tu veux savoir ?

   - Comme ça.
  
   Je la regarde bizarrement avant de lui répondre :

   - Ouais, il le maîtrisait super bien.

   -Mmm.

   Elle prend son bol sur le plan de travail et vient me rejoindre sur le canapé.

   - Tu as oublié d'enlever la tache hier soir.

   - J'ai essayé hier, mais ça n'a rien donné. Elle est fichue.

   - Appelle ta mère, peut-être qu'elle aura une solution ou ta grand-mère ?

   - Probablement, qui sait ? Je ne laisserai pas mes économies partir en fumé aussi facilement.

   - Tu as raison.

Si je l'avais su...je ne l'aurai jamais cruOù les histoires vivent. Découvrez maintenant