Chapitre 67: ou pas...

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Un chapitre assez court mais j'espère que cela vous plaira quand même. Il est un peu plus porté sur les affaires de la mafia. N'hésitez pas à liker et à commenter.

Bonne lecture ;)

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Après avoir passé le reste de la journée à renforcer la résidence avec des hommes placés à chaque entrée où on pourrait s'infiltrer et armés jusqu'aux dents, je finis la fin de journée par l'appel de mon nouvel allié.

Tout ça sans avoir quitté mon lit d'hôpital et en ayant donné la télécommande à Aurélio.

- Vous avez mis du temps à appeler ?

- Je sais, mais j'ai été occupé

- Notre mission a été un succès.

- En effet.

- Qu'est-ce que ça fait d'être à la tête des deux mafias les plus puissantes de l'Italie ?

- J'avoue que c'est fatiguant, mais c'est une bonne fatigue.

- Dîtes-moi si vous avez besoin que l'on vous remonte le moral, dit-il d'un ton langoureux, ce qui arrache Aurélio de son émission pour me fusiller du regard.

- Je ne manquerai pas de vous appeler, dis-je avec un regard provocateur sur l'homme qui se trouve alité pas loin de moi.

- Très bien, maintenant, parlons affaires, Améthyste.

- Je vous ai promis des ports, étant donner que vous m'avez apporté une aide précieuse, lequel voulez-vous ?

- Après réflexion, je préférerai avoir un port au nord de l'Italie que votre frère n'a jamais voulue me céder. Celui de Gênes.

Sur le côté, je vois Aurélio me faire des signes de refus et je sais très bien pour quelle raison. En sachant que j'ai passé des heures à étudier la mafia de mon jumeau et qui est à présent la mienne.

- Vous voulez que je vous cède le port qui alimente le plus ma mafia ?

- Oui.

- Choisissez en un autre.

- Je ne veux que celui-là.

Bien sûr qu'il ne veut que celui-là puisque c'est le plus grand port industriel d'Italie et qui est aussi l'un des plus actifs de l'Europe.

- Je ne vous le céderai pas Lorenzo.

- Et bien, nous nous retrouvons dans une impasse.

Sans que je m'y attende, Aurélio saisie mon portable pour nous muter.

- Cède lui le port de Messine et celui de Reggio de Calabre. Ce sont deux ports qui se rejoignent donc ça lui facilitera le transport de ses marchandises sans avoir de contrôle. Il acceptera cette offre.

En me souvenant de la carte que j'avais étudié à Milan, je lui dis :

- Mais ces ports se trouvent dans le sud de l'Italie ? Tu es sûr de vouloir les donner ?

- Oui, moi ce qui m'intéresse, c'est le haut de l'Italie pour commencer à faire les transports internationale, maintenant que tu es à la tête de la mafia de Rayan.

Entendre son prénom me fait l'effet d'un coup de poignard dans le cœur, mais je reste impassible de l'extérieur.

- Ça t'arranges que j'ai tué ton ennemie pour pouvoir étendre tes affaires.

- Cela ne m'arrange pas comme tu le penses Stella.

Bien sûr que si. Maintenant que j'ai accompli le travail, il va pouvoir atteindre son objectif sauf que je ne le laisserai pas faire. Ce n'est pas parce que je suis gentille avec lui que j'oublie ce qu'il est réellement.

- Ne crois pas que je te libèrerai. Tu es mon prisonnier et tu resteras comme telle le temps que je le déciderai. N'oublie pas qui a pris possession de ta mafia.

- C'est sûr que quand on attaque dans le dos, on va forcément gagner ! dit-il énervé pour la première fois depuis un moment.

- C'est le jeu Aurélio.

- Non, ça ne l'est pas ! Jamais je n'aurais pensé que tu étais capable d'une chose pareille et j'ai eu tort de te sous-estimer et maintenant que tu m'as tout pris que te faut-il de plus Stella ? Hein ? Tu vas me retenir jusqu'à ma mort ?

En réalité, je ne sais pas ce que je veux et je ne réponds pas.

- Et puis, ce n'est pas la peine de me menacer parce que toi aussi, n'oublie pas qui je suis. N'oublie pas que je peux reprendre cette mafia, Ma mafia en un claquement de doigt.

- Alors vas-y !

Il jette mon téléphone sur mon lit avant de me dire :

- Tu ferais mieux de lui répondre avant qu'il ne s'impatiente, avant de rentrer dans la salle de bain où il a bien pris le soin de claquer la porte.

Si il pense pouvoir me menacer comme ça, je pense qu'il va vite redescendre d'un étage pour ce qui va suivre.

- Gardes !

Les deux hommes qui se tenaient devant la porte de la chambre rentrent l'un après l'autre, pour venir se placer face à moi.

- Emportez- le dans une des cellules du sous-sol, ordonnais-je en désignant du menton, la porte de la salle de bain toujours fermé.

Il veut reprendre la mafia ? Alors qu'il essaye de la reprendre depuis sa cellule pourrie !

Quand Aurélio sort enfin de la salle de bain, les deux hommes exécutent mon ordre en le prenant par le seul bras qu'il a de valide.

- Si vous vous débattez, nous ne serons pas clément, dit l'homme.

- Ne vous en faîtes pas, je ne vais rien tenter. Je préfère venir avec vous que de rester ici, dit-il en me regardant avec de la colère.

En attendant ses paroles, mon cœur se sert, mais je ne laisse rien paraître.

Pendant que les trois hommes partent de la chambre, moi, je reprends enfin le téléphone.

- Désolé de l'attente, j'avais une affaire à régler. Je vous propose le port de Messine et celui de Reggio de Calabre à la place.

- Marché conclu.

- Très bien, on se recontactera pour les détails administratifs.

- Entendue, je vous dis à la prochaine alors.

- À la prochaine.

Et je raccroche le téléphone en ayant un poids sur la conscience quand mon regard se pose sur le lit vide.

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Pensez-vous qu'un jour Stella et Aurélio feront la paix ?

Selon vous qui a raison et qui a tort ?

Merci à vous de suivre cette histoire. Vous êtes de plus en plus chaque jour et cela me fait super plaisir.

Prenez soin de vous. A la prochaine ;)

Si je l'avais su...je ne l'aurai jamais cruOù les histoires vivent. Découvrez maintenant