Chapitre 24

614 28 6
                                    

Je tiens à m'excuser de ne pas avoir publier et de ne pas vous avoir prévenue qu'il n'y allait pas avoir de chapitre dimanche soir mais je vous avoue que j'ai une baisse de motivation car je n'ai pas l'impression que cette histoire plaît et ça me démotive un peu. Je me remet beaucoup en question sur le manque de fluidité, le début de l'histoire qu'il faut que je réécrive et malgré mes nombreuses relectures, je n'arrive pas à voir toute les fautes. 

Voilà, j'espère que ce chapitre vous plaira. Bonne lecture ;) 

  *********************************

Arrivée à la résidence, je sors du véhicule et me dirige droit vers la chambre que l'on m'a attribué.

   J'en ai plus que assez de me faire traiter comme une merde. D'abord je me fais menacer de recevoir une balle dans la tête, après on me jette dans une cellule où pendant trois heures j'ai du écouter des hommes se faire torturer et pour finir, je me fais agresser par un vieux que je ne connais ni d'Adam, ni d'Eve ! On est où là ? J'ai passé un marché pour faire des livraisons pour revoir mon frère pas pour subir ça !

   Les hurlements résonnent encore dans ma tête et je n'arrive pas à m'en débarrasser depuis.

   C'était de la torture psychologique que j'ai subie et quand je repense au fait qu'il est dit que c'était pour mon « bien », j'ai des envies de violence. Cet homme est un psychopathe et rien d'autre !

   Je pourrais abandonner mon frère comme il l'a fait avec nous, avec moi mais j'ai envie de l'avoir en face et du lui mettre la gifle de sa vie voir même mon point dans sa putain de figure tellement je suis énervé. J'ai subie toute cette merde pour lui, qui n'a même pas voulue nous retrouver pour nous demander pardon ! Quel connard ! Si je le retrouve, il a intérêt à courir et le fait qu'il soit un mafieu ne met fait ni chaud, ni froid !

   Je longe les couloirs de la résidence pour me retrouver face à la porte de la chambre, sauf que que le problème, c'est que je suis énervé et j'ai pas envie de tout casser pour finir dans cette fichue cellule comme tout à l'heure. Non, je ne rentrerai pas dans cette chambre et je sais très bien où je vais aller pour me défouler sans qu'il n'y ai de conséquences.

   François me suis sans dire un mot et c'est tant mieux car je ne suis vraiment pas d'humeur à parler.

   J'aimerai m'arrêter et découvrir ce qu'il y derrière les nombreuses portes de chez ce mafieu mais la colère l'emporte sur ma curiosité et il faut absolument que je me défoule, c'est un besoin urgent, alors comme j'ai un bon sens de l'orientation, je prend le chemin que l'on a emprunté ce matin pour aller à la salle de sport qui se trouve de l'autre côté de ma chambre, au rez-de-chaussée.

   Une fois à l'intérieur, je repère un sac de frappe, me met en garde et abat mon point droit dessus, puis mon point gauche et ainsi de suite. Je frappe de plus en plus fort, jusqu'à m'en faire saigner les jointures de mes mains.

   J'aurai pu prendre des gants de box mais de un, j'ai la flemme de chercher et de deux, je veux avoir mal pour faire redescendre cette colère qui bouillonne en moi et qui risque de me faire du tors une nouvelle fois si je ne la calme pas. La douleur, c'est à la fois mon remède et moins point faible et là c'est le seul moyen de me faire redescendre avant que je pète un câble.

   C'est depuis que Rayan est partie que je suis devenue impulsive et surtout colérique. Mes parents m'ont amenés voir un psy mais au bout de trois séances forcés j'en avais eu assez. Je ne voulais pas parler de ce que je ressentais, de ce vide qui m'accablais rien que de penser que je ne le verrai peut-être plus jamais, de me rappeler qu'il m'avait abandonner me tué encore plus.

   J'ai mis 5ans à me remettre «complètement » de cette abandon, de mon propre jumeau qui est partie du jour au lendemain sans rien dire. Cela ne fais que deux ans que j'arrive à en parler et à y penser sans avoir les larmes qui me montent aux yeux.

   Mes mains s'abattent frénétiquement sur ce sac de frappe jusqu'à que j'entende:

   - Tu as plus de force que ce que je pensais.

   Il manquais plus que lui ! Rien que de voir sa face me donne envie de lui en coller une.

   Sérieusement, pourquoi il est là ?

   Je ne lui répond pas sous peine de ne pas savoir me contrôler de lui abattre mon point dans son joli minois.

   - Je comprend pourquoi tu es énervé mais c'était nécessaire.

   Je frappe un énorme coup dans le sac qui se plie sous le coup.

   - Nécessaire ? Dis-je en peut trop énervé.

   - Oui.

   - Et en quoi hein ? Traumatiser les gens, c'est nécessaire pour toi ?

   - Oui c'est ça ou des cachés. Je sais que tu as un trouble explosif intermittent.

   Je ne voulais pas qu'il le sache comme je veux que personne le sache. A part mes parents et Agathe, personne d'autre ne le sait mais j'imagine qu'il fallait bien qu'il le découvre un jour.

   - Tu sais toute ma vie et alors, je suis comme je suis, tu ne peut rien y faire !

   - Peut-être que oui, peut -être que non mais tu vas mourir si tu continue.

   Encore plus énervé que au départ, là j'explose. Ma colère m'envahit tellement que je vois rouge.

   - Tu sais qui va mourir? Le vieux chez qui tu m'a envoyé voir et toi que je me ferais un plaisir de tiré une balle dans ta sale tête ! Dis-je rouge de colère.

   Mon corps commence à trembler. Je perds beaucoup le contrôle. Ce n'est pas arrivée depuis deux ans mais cette sensation de l'adrénaline mêlé à la colère est aussi addictif que n'importe quel drogue.

   J'ai déjà eu des cachés mais cela me m'étais dans un état dépressif alors j'ai dû faire de la thérapie cognitivo-comportementale qui a réussi à me rendre moins agressive mais cela ne fonctionnait pas tout le temps, il n'y avait que la douleur qui me stoppé. Où du moins à ne plus faire de crise comme celle-ci.

   Il s'approche de moi et je me retourne pour essayer de me reprendre mais surtout pour ne pas que je le frappe en pleine face. Il faut que je frappe quelque chose alors mes mains rencontrent le punching ball et je cris de rage.

   Il faut que ça sorte.

   Je cris pour toute cette merde qui m'est arrivé à cause de lui.

   Sans que je m'y attende, il enferme ses bras sur moi et bloc tout mon corps. Je me débat pour qu'il me lâche mais rien n'y fait, sa prise reste ferme sans pour autant me faire mal.

   Je ne supporte pas qu'on me touche et surtout pas dans cette état. Je continue de me débattre et de crier comme une hystérique pendant au moins 5 minutes avant que la colère commence enfin à descendre, laissant place à un mal de tête et à l'arrière des yeux.

   Je me laisse aller dans ses bras, désespérée de ne pas pouvoir partir et retourné à ma vie d'avant, sans problème ou presque.

   Une fois calmé, je lui dis avec une pointe d'amertume :

   - Tu peux me lâcher maintenant.

   - Non, il faut d'abord que tu te repose et que tu arrêtes de t'énerver

   Suite à sa phrase, je sens un picotement sur mon cou comme si une aiguille était rentré.

   - Qu'est-ce que tu m'a fais dis-je en me retournant un peu trop vite, ce qui me fait vaciller et tomber en arrière pour ne jamais sentir mon corps toucher le sol.

Si je l'avais su...je ne l'aurai jamais cruOù les histoires vivent. Découvrez maintenant