Chapitre 64: L'amour rend aveugle

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    -Quoi ?

   -Rayan et moi on s'aimait et tu l'as tué !

   -C'était lui ou moi.

   -J'aurais préféré que tu meurs à sa place ! crie-t-elle dans tout le sous-sol.

   J'ignore sa phrase qui me donne l'impression d'avoir le cœur déchiré en deux.

   - Ça fait deux ans que vous êtes ensemble ?

   -Ouais, crache-t-elle.

   -Et bien figure-toi que tu te me déçois autant que lui m'a déçu, car c'était un monstre !

   -Peut-être, mais je l'aimais.

   -Ouais et pas moi ? Comment tu as pu te regarder dans la glace en sachant que tu étais avec lui ? Toi seul savait combien j'ai souffert de son départ !

   Elle lève nonchalamment les épaules.

   Je la saisis à la gorge tout en appuyant suffisamment pour qu'elle ait du mal à respirer, mais pas suffisamment pour qu'elle suffoque.

   -Comment tu as pu me faire une chose pareille espèce d'hypocrite ! Et dire que j'ai sacrifié mon plan pour toi ! Je ne sais même pas ce qui me retient de te foutre une putain de balle dans la tête ! crais-je en la jetant comme je peux dans la cellule.

   -Enferme-la à double tour et donne-lui juste à manger pour qu'elle survive, dis-je à l'intention de Ricardo.

   Elle ne mérite plus rien de ma part.

   Comme quoi, on ne peut faire confiance à personne. Même pas à la personne à qui on pourrait donner notre vie.

   Quelle bande d'enfoirés tout le deux ! Il faut bien la paire, c'est deux hypocrites !

   Je ne sais même pas ce qui me retient de lui faire rejoindre son "bien aimé" !

   -Tu es devenue un monstre Stella. Dit-elle en me regardant à travers les petits barreaux qui se trouve sur la porte en bois.

   -Ne prononce plus jamais mon prénom ! dis-je entre mes dents. Si j'en étais réellement un, je t'aurais fait rejoindre mon putain de frère six pieds sous terre, alors tu ferais mieux de te l'a fermé avant que je ne t'étrangle pour de bon cette fois !

   J'ai tellement envie d'exploser et je ne sais même pas comment j'arrive à me retenir de pas la tuer sur le champ.

   -Tu n'en aurais pas le cran !

   -N'en sois pas si sûre Agathe, après tout, je suis un monstre.

   Elle ne répond plus, donc je me tourne vers les jumeaux.

   -Où est Angelo ?

   -Dans le couloir suivant.

   -Amenez-moi le voir, dis-je en m'appuyant de nouveau sur les deux frères.

   Ils m'aident à marcher jusqu'à sa cellule. 

   Quand, on l'ouvre, je lui déclare qu'il a une sale mine.

   -Je savais bien que les cellules ne m'allaient pas trop au teint.

   Je souris.

   -Je ne veux pas t'enfermer, mais est-ce que j'ai le choix ? Vas-tu rejoindre mon camp et tu restes dans celui de ton boss ?

   -Vas-tu vraiment me laisser sortir si je te répondais que je choisis ton camp ?

   -Certains ont le droit à une seconde chance.

Si je l'avais su...je ne l'aurai jamais cruOù les histoires vivent. Découvrez maintenant