Si je l'avais su...je ne l'aurai jamais cru

Chapitre 20: Tout ça pour un frère qui l'a abandonné...

   Je suis dans le noir complet, je n'arrive pas à respirer et en plus d'avoir très froid, mon cœur bat tellement vite que j'ai l'impression qu'il va exploser à l'intérieur de ma cage thoracique.

   Je vais mourir...

   De l'air, il me faut de l'air...s'il vous plaît...

   Par la même occasion, j'ai l'impression de perdre pieds vers quelque chose que je n'arrive pas à voir. Cette sensation m'emporte sans que je puisse rien faire et je m'enfonce vers l'inconnue sans que je puisse respirer...

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   Je me réveil dans une sursaut.

   De l'air, de l'air...

   Je respire de grande goulée d'air comme si j'avais un temps limité pour respirer.

   Après m'être calmé, je sens que je tremble de froid malgré la grosse couverture que j'ai sur moi et en regardant autour de moi, je remarque que je suis dans la même chambre que la dernière fois. Chez Aurélio.

   Pour arrêter mes tremblements, je décide d'aller prendre une douche bien chaude pour me réchauffer.

   Je me déshabille et rentre dans la douche italienne qui est en marbre blanc et doré, tout comme la salle de bain.

    L'eau chaude coule sur l'entièreté de mon corps ainsi que sur mes longs cheveux. J'utilise les produits de marque qui sont à ma disposition. Leur odeur est tout simplement exquise. Je note la marque dans ma tête même si je pense que je ne pourrais sûrement jamais me les offrir car ils coutent une fortune pour si peu de quantité.

   Une fois lavé, je me sèche le corps et me fait un nœud pour attacher la serviette qui enroule ma chevelure, me sèche avec une autre serviette, avant d'enfiler un beau peignoir noir en soie.

   Je me dirige dans la chambre avec le peignoir en soie noir qui fait ressortir mes cheveux bouclé, eux aussi noir. 

   Quand je lève la tête, je sursaute et pousse un crie de surprise. Une femme d'âge mure habillé d'un tablier ce trouve devant moi avec un plateau de nourriture dans ses mains.

   - Bonjour, madame Franque, je suis Isabella, votre servante.

   - Bonjour.

   - Je vous apporte votre dîner.

   - Mon dîner ?

Je regarde autour de moi confuse.

   -Oui, il y a des pâtes à la truffe avec du tofu et un coulant au chocolat pour le dessert.

   - Quel heure il est ? dis-je un peu trop brusquement.

   - 20h30 madame.

   Attends quoi ? j'ai dormis tout ce temps ?

   -Vous voulez manger sur la table ou sur votre lit ?

   - Hum....sur la table, s'il vous plaît.

   Elle pose le plateau en argent sur la table et soulève le couvercle qui recouvrait l'assiette et où la vapeur s'échappe dans la pièce mais laisse la cloche de la petite assiette à  dessert pour le garder chaud.

   - Vous avez besoin d'autre chose madame ?

   - Non c'est bon, merci beaucoup.

   Elle me sourit et sort de la chambre.

   Sentant mon ventre gargouiller, je m'assoie à la petite table en verre qui, d'ailleurs, a été remplacé depuis la fois où le mafieu la cassé en mille morceau avec son point.