Chapitre 55: Un amour toxique

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   Trois heures plus tard, les jumeaux reviennent de leur tâche, qui était "d'enterrer" mon monstre de frère. Où plutôt de ce débarrasser de son corps.

   - C'est fait, dit l'un deux.

   - Qu'avez-vous fait exactement ?

   - On l'a transporté jusqu'à l'endroit, puis nous l'avons jeté dedans. Personne ne le retrouvera, tout comme les autres.

   Jeté comme un animal...

   - Merci pour votre aide.

   - Nous savons ce que vous traversez Stella.

   - Comment connait-tu mon prénom ?

   - J'ai des oreilles partout, mais pas d'inquiétude, cela reste entre nous.

   - Comment pouvez-vous savoir ce que je ressens ? Vous êtes toujours ensemble.

   - Au départ, nous avons été trois mais ton frère nous la prit, donc nous savons ce que tu ressens.

   Oh...

   -Le sentiment que tout s'écroule, d'avoir le cœur et l'âme déchirés en deux, continue-t-il. Et de ne pas savoir si on arrivera à combler ce trou béant de notre poitrine.

   Un néant s'est formé en moi au moment où j'ai dû achever mon propre frère comme un animal d'abattoir. Un trou qui me prend toute pensée positive et qui ne me laisse plus que la haine et le désespoir.

   - Finit-il par disparaître ce vide ?

   -Il diminuera, mais je ne pense pas qu'un jour, il disparaîtra.

   Je ne devrais pas m'en vouloir, car après tout c'était ma vie contre la sienne, mais je ne peux pas m'empêcher de revoir encore et encore le couteau se planter dans sa chair.

   - Pourquoi a-t-il tué votre frère ?

   Tous les deux baissent la tête.

   - Nous avions volé une cargaison de cocaïne.

   - Pourquoi le voler ?

   - Pour se faire plus d'argent.

   Des voleurs, je comprends qu'ils les ai punis, mais tuer leur jumeau, c'est une sanction horrible. Il aurait dû comprendre, mais on ne peut pas s'attendre à ce qu'il soit devenue gentil quand lui-même voulait tuer sa propre jumelle pour ne pas perdre son pouvoir au sein de sa mafia.

   - Si je prends le risque de faire confiance à des voleurs, vais-je le regretter ?

   - Non, madame, dis les deux hommes en même temps.

   Malgré leurs paroles, il y a quand même quelque chose qui me dérange.

   - Et pourquoi vouloir travailler avec la jumelle qui a tué votre jumeau ? Par vengeance ?

   Cette fois, c'est au tour de l'autre frère qui décide enfin de parler :

   - Non. On a déjà eu notre vengeance en quelque sorte. Vous....avez...

   - Tué.

   Il ferme les yeux.

   - Je dirais plutôt défendue.

   - Mais tué quand même, dis-je en insistant.

   - Donc nous avons obtenu notre vengeance. Il est mort et c'est tout ce qui compte pour nous, et en ce qui vous concerne, nous voulons travailler pour vous, car vous avez réussi à accomplir ce que l'on voulait, mais aussi parce qu'on souhaite occuper le poste de bras droit.

Si je l'avais su...je ne l'aurai jamais cruOù les histoires vivent. Découvrez maintenant