Chapitre 74 : Cela n'arrive pas qu'aux autres

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⚠️TW Viol

Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien. Je vous poste un chapitre ce soir, car je ne sais pas si demain je pourrais, mais si je peux je vous ferrais un chapitre bonus.

Je tiens à préciser également que ce chapitre peut être difficile pour certaines personnes car il contient du viol donc voilà.

Courage à toutes ses femmes qui ont vécu ça. Ce n'est absolument pas votre faute et sachez que vous êtes fortes et très courageuse. Je vous envoie tout mon soutien❤.

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   - Aujourd'hui, c'est ton jour de chance, me dit-il en me regardant. Certes, tu n'es pas dans ton meilleur état, mais un trou et un trou comme on dit.

   Et là, je comprends enfin que ce qui devait arriver, arriva. C'est aujourd'hui qu'il me violera.

   Et cette sensation de "ça n'arrive pas juste aux autres" s'insinue en moi.

   J'ai souvent entendu des témoignages de femmes qui ont subi des viols et ça me donne toujours des frissons quand je vois ses filles pleurées en se remémorant ce qu'il leur est arrivé. Ça me faisait tellement de peine, qu'il m'est arrivé de pleurer en même temps qu'elle au fur et à mesure de leur récit.

   J'avais cette rage pour ses hommes. Comment peut-on infliger une chose pareille en prétendant que c'est normal ? Et la justice dans tout ça qui ne punit pas assez ces horribles personnes et qui, parfois, rejette la faute sur les femmes à cause de leur tenue ou de leur apparence.

   Et là c'est quoi leur excuse ? Je suis à moitié brulé et mutilé et ça n'empêchera pas cet homme de me violer. Que leur faut-il de plus pour comprendre que ce n'est pas la faute des femmes, mais des hommes ?

   On demande souvent à ses femmes pourquoi elles ne se sont pas débattue au lieu de resté immobile à attendre que ça passe. Etant à leur place, je demande à ses mêmes personnes qui ont tenu de telles paroles de vivre ce que ses filles et femmes ont vécu. Je demande à les voir se retrouver impuissant devant un homme qui fait le double de leur poids et de parler ensuite.

   J'aurais bien aimé me débattre, mais pour être honnête, je n'ai plus la force de faire un seul mouvement. Si je le fais, je sais que les cordes vont ciller mes poignets, entaillant un peu plus ma peau et que chaque muscle de mon corps va me faire regretter ne serait-ce que de n'avoir bougé que le petit doigt à cause de mes douleurs et par manque de force. Et puis je suis trop tétanisé par la peur pour réagir.

   Toutes les femmes ne se débattent pas et il est tant que les gens commencent à comprendre cette réalité où notre corps prend le relais.

    Personnellement, je ne suis pas complétement détaché de celui-ci comme certaines ont pu le décrire dans certains témoignages. J'entends Angelo crier quand l'homme commence à détacher mes mains. Je le sens me lever pour ensuite me jeter violemment sur le sol devant Angelo qui me regarde d'un air de peur et d'horreur.

   J'aurais aimé lui dire de ne pas s'en faire, que ce n'est pas sa faute si cela se passe comme ça. J'aurais aussi aimé lui dire de fermer les yeux pour ne pas voir ce qu'il va se passer, mais je ne dis rien, car j'en suis incapable.

   Alors, il descend mon survêtement, ou du moins ce qui l'en reste après le passage des flammes et j'entends des bruits de ceinture se défaire. Je sais que le moment est venu pour moi de rester forte.

   Je continue de regarder avec des larmes aux yeux Angelo qui se débat comme un lion en cage malgré ses blessures.

   " Ne te blesse pas plus que tu ne l'es déjà. C'est trop tard et tu as fait tout ce que tu pouvais et je t'en remercie pour ça" aurais-je aimé lui dire tandis que l'homme derrière moi introduit son pénis violemment, ce qui m'arrache un nouveau hurlement de douleur, mais contrairement aux autres, ce hurlement était silencieux. Pourquoi ? Je ne sais pas. C'est peut-être parce que je n'ai plus de voix ou peut-être parce que je ne veux pas lui donner cette satisfaction qu'il me fait du mal.

   Quand je pense que ce mec a réussi à faire ce que je n'ai pas pu faire avec Aurélio fait redoubler mes larmes tout comme celles d'Angelo que je vois pleurer tout en criant d'arrêter à l'autre individue derrière moi. 

   J'aurai préféré que ce soit Aurélio qui pose en premier ses mains sur moi et je ne pense pas qu'après ça il voudra de mon corps souillé par cet homme.

   Je sens ses coups devenir tellement plus fort que mon vagin lui-même est anesthésié par la douleur et le sentir venir en moi me donne des hauts les cœurs et je pense que j'aurai vomie si j'avais au moins une miche de pain dans le ventre mais ce n'est pas la cas. Cela fait des semaines que je n'ai rien eu dans ventre. Rien. Cette homme nous a réduit à néant.

   Et à présent qu'il m'a enlevé la seul chose qu'il me restait, c'est-à-dire, ma dignité, il ne me reste plus rien. 

   Que du vide. 

   Une fois qu'il a fini,  quand il me repose sur cette chaise pour me rattacher, je vomis ma bile, en priant, je ne sais qui, pour que je ne tombe pas enceinte.

Si je l'avais su...je ne l'aurai jamais cruOù les histoires vivent. Découvrez maintenant