Chapitre 17 : Accusations

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Je suis dans ma chambre , à genoux . Priant , pleurant , parlant à la seule personne qui ne me jugera jamais , qui m'aimera pour ce que je suis .

La porte de ma chambre s'ouvre dans un fracas . Je sursaute et finis par me lever , pensant que c'est ma tante . J'entends des chaussures claquées et vois dans l'encadrement de la porte ma cousine dans sa petite culotte et son large tishert rouge , incroyablement beau .

Je soupire .

Moi : bonjour grande sœur , j'étais en train de prier c'est pour ça que j'entendais pas les coups à la porte .

Elle entre en prenant soin de fermer la porte derrière elle . Elle balade ses yeux dans ma petite chambre avant de les laisser m'examiner de la tête au pied d'un air hautain . Ses cils noirs exagérément long et en masse s'écarte pour laisser ses gros yeux noirs , me scanner . Elle serre les poings et commence à savancer vers moi l'air déterminer .

Moi : Grande sœur....

Martimi : Regardez moi comment elle est là bas . Me crache t'elle à la figure en me lorgnant . Tu n'es qu'une rienneuse , une pauvre souillon sortie de son trou à rat avec ses stupides parents ....

Sur le coup , j'ai l'impression de ressentir une violente giffle si bien que je vacille légèrement et finit tiquer . Je soupire et me reprend enfin.

Moi : Oh oh , tu n'insulte pas mes parents , ils ne sont pas tes amis Martimi. Un peu de respect pour les aînés. 

Dis-je presque énervé . J'essaie de me contrôler pour pas me mettre en colère .

Martimi : C'est que la souillon prend ses aises dans la maison de mes parents . En plus tu ne m'appelles plus tante mais Martimi , rie nerveusement en plus tu veux me voler Deaven ? Tu ne ressemble à rien.....

Moi : Qu'es-ce que tu racontes ? Voler qui ?

Je demande en fronçant les sourcils , l'air étonné ne comprenant rien .

Elle : Arrête de faire celle qui ne comprends rien car crois moi je connais les poubelles de ton genre......

Je soupire de tristesse , de déception et colère mêlés . Je ne comprends pas pourquoi elle me déteste pourtant , elle est ma cousine . On est censé s'aimer . Enfin , c'est ce que je pensais.

Moi : Fhum , pourquoi tu me déteste ?

Elle m'ignore et continue de regarder ma chambre avec dedain . Ses longs ongles teintées de bleu et rouge se faufile sur ma petite table de nuit .

Elle prend ma bible d'un geste lent , en la méprisant .

Moi : Ceci m'appartient .

J'interviens en contournant le lit et essaie de la prendre mais elle la balance dans un coin de la chambre .

Martimi : Il ne te regardera jamais ! Finit-elle par ajouter avec dédain avant de s'approcher de moi , encore accroupie .
Tu veux voler le copain de mon amie c'est ça ? Continue t'elle les poings serrés en s'avançant jusqu'à moi. Tu n'es qu'une souillon .

Moi : et la souillon ne comprends pas pourquoi tu penses qu'elle volera ton copain . Dis-je le plus calmement possible après m'être relever .

Elle et ses amis ne font que se moquer de moi . C'est complètement insensé de penser que l'un d'eux veuille ne serais ce être ami avec moi . Il me voye seulement comme leur jouet qu'ils pensent pouvoir manipuler mais iis ne connaisse pas Oru-Ebube . Je suis loin d'être stupide .

Elle : Je me demande ce qu'il trouve à une souillon comme toi .

Moi : C'est à toi de demander à ton copain pourquoi il préfère la souillon à la princesse .

Oru-Ebube : Choix de Dieu Où les histoires vivent. Découvrez maintenant