Chapitre 41

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-< Oru ? > entendis-je au loin ..

Je me suis levé péniblement mais avec une immense joie et un grand sourire. C'était tante aminad, enfin elle est arrivée. J'étais si épuisé que je n'ai pas eu la force de lui sauter dessus comme à mon habitude.

Elle : tu ne m'aide pas aujourd'hui ?

J'ai essayé de me lever mais un vertige m'a surprise , je me suis accrochée au pilier de la terrasse pour ne pas tomber .

- < Et elle recommence encore à faire semblant > insinua Siara en venant nous rejoindre.

Elle : Attend que je t'aide. Dit-elle en déposant ses affaires pour venir m'aider .

-< Et bien , je pense que je n'ai pas....Oru tu vas bien ? > Demanda oncle Uche son téléphone à la main après être sortie de la maison des vigiles, la sienne et celle d'oncle Alvin .

Tante Aminad : Allons y, tu as besoin de te reposer.

Siara : Mais enfin ! Pourquoi tout le monde se soucis de cette villageoise ??? A-a je ne comprends pas .

Tante Aminad m'a aidé à monter dans ma chambre. Je n'arrivais même plus à tenir sur mes jambes tant j'étais complètement épuisé.

Moi : Comment vas-tu tante ? Tu m'as beaucoup manqué 2 jours sans te voir. C'est comme 2 jours sans respirer...

Elle : Arrêteee . Dit-elle en rigolant

Moi : Tu vois des que je t'ai vue ma respiration est revenu comme avant . Et regarde comme je respire...

Elle : Abon ? Comment as-tu survécu ? Je me demande bien ...

Moi : Bon..bon ... bafouillais-je n'aillant pas d'alternative.

Elle s'est mise à rigoler avant de prendre un air inquiet .

Moi : Qu'est-ce qui ne va pas tante ?

Elle : Je te retourne la question, tu es si pâle, si faible , si fatigué pourtant tu n'as ni fièvre .

Moi : Je suis juste fatigué tante. Dis-je en baissant la tête. Le travail m'a beaucoup épuisé . Terminais je en me rongeant les ongles.

Elle : Repose toi bien, je vais te chercher un Doliprane.

J'ai simplement hoché la tête, en la serrant dans mes bras mais j'ai sentis comme un grand poids en la touchant . Je lui ai demandé si elle allait bien mais elle m'a simplement sourit avant de s'en aller. Je l'ai sentie si triste aujourd'hui mais elle ne m'a absolument rien dit.

J'ai pris le médicament qu'elle m'avait donné j'allais un peu mieux mais la fatigue et les vertiges étaient toujours présent . Tante Aminad m'a juste conseillé de bien me reposer.

J'ai osé fermé les yeux histoire de me reposer un peu mais le simple fait de penser à tante Mercy m'a donné l'insomnie. Que dira t'elle si elle apprend que je n'ai pas lavé tout les draps et les rideaux ? Allez Oru tu devrais cessez de t'inquiéter pour rien .

Je me suis rallongé en essayant de me reposer mais j'ai vue comme un troupeau de chiens autour de moi et un homme semblable à un guerrier de mon village, il était incroyablement grand. Je me met à courir mais il finit par m'attraper et essaie de m'étrangler mais je me réveille en sursaut en me tenant la gorge. Ce rêve semblait si réel.

Je me suis mise à genoux près de mon lit . A peine je veux ouvrir la bouche que ma porte s'ouvre en fracas .

Belli : Oru Ebube, descends toute suite madame Mercy te demande .

Je l'ai suivie directement pour ne pas avoir de problème et je me rends compte arrivé au salon qu'il fait nuit . Pendant combien de temps ai-je dormit ? Par contre il y a des invités.

Une dame blanche élégance et Deaven puis mon oncle tante mercy et martimi . Ils tous assis en train de dîner, j'ai immédiatement baissé la tête quand j'ai vue le regard de tante mercy.

-< Mais enfin, j'avais dit de m'attendre sur la terrasse Bellida > Lâcha ma tante d'une voix extrêmement douce . Je ne la reconnais même pas.

-< Qui est ce dont ? > demanda la dame blanche assis près de Deaven en me souriant.

Tante Mercy : C'est une fille du village de Chidubem , vous savez que nous les ikediezie nous sommes une famille qui aident énormément , nous l'avons prise dans la rue et l'avons amené chez nous.

J'ai tout de suite levé la tête en la regardant, je me demande pourquoi elle aime tant me faire mal . J'ai quitté le salon lorsqu'elle m'a dit de le faire .

Tante Mercy : Et toi petite impolie, ...commença t'elle en me saisissant le bras violemment, Qu'est-ce que je t'avais dit ce matin avant d'aller travailler ?

Moi : Tout les draps....
Je n'ai pas eu le temps de finir ma phrase que déjà je sentais la main s'abattre violemment sur ma joue .

Tante mercy : Tu te tais et tu te tais quand je parle est ce clair ??? Me dit-elle furieuse en me rapprochant de moi . N'importe quoi ! Je pars au travail et je ne te vois pas à mon retour . Et tu finis de verser tes larmes de crocodile et vas aider en cuisine!

Je frotte simplement mon visage humide avec mes poings avant de la regarder s'en aller furieuse . Je me demande ce qu'il ce serait passé si elle savait que je n'avais pas laver tout les draps .

Je finis de sécher mes larmes avec les colles de ma chemise et je veux rentrer mais je sens une main sur mon épaule , la tienne.

Deaven : Oh Miracle, je n'aime pas te voir ainsi. Qu'il y a t'il ? Ou dit le moi , cette femme te maltraite ? Demande t'il en me saisissant le poignet, l'autre main sur ma joue.

Oru-Ebube : Je vais très très bien, laisse moi maintenant .

Il a finis par reculer enfin je pouvais me sentir moins gêné et stressé après tout c'était un blanc , mon père m'a toujours dit de me méfier d'eux .

Deaven : Mais tu as pleuré, je peux le voir, si je peux faire quelques choses pour toi... Dit-il en passant sa main dans ses cheveux noirs, si bien coiffé.

Moi : Je veux rentrer, s'il te plaît laisse moi rentrer sinon tante mercy...

Deaven : C'est cette femme ? Demanda t'il en retirant ses lunettes. T'a t'elle touché à nouveau ?

Moi : Laisse moi juste rentrer, le suppliai je presque du regard, je suis déjà assez fatigué, je veux pas de problème, et pourquoi cela l'intéresse tant ce qui m'arrive ?

Deaven : Non tant que tu ne me dit rien, Je t'ai vue tout à l'heure essuyer des larmes.

Moi : j'avais juste mal aux yeux...eh puis laisse moi tranquille, pourquoi tu ne me laisse jamais tranquille, laisse moi passer. Dis-je en essayant de le contourner mais déjà il m'avait déjà bloqué le passage, il commence à maintenant véritablement m'énerver !

Deaven : très bien, si tu le dit mais je finirai pas le savoir.

Moi : S'il te plaît maintenant, je passer ! Dis-je en tapotant des pieds.

Deaven : J'ai dit non , j'en ai pas envie.

Il commençait maintenant à me gonfler,

Moi : Je t'assure que je vais te frappé si tu ne bouge . Dis-je nerveuse et en colère.

Deaven : Il te me tarde de te voir le faire. Dit-il simplement en souriant, un sourire qui m'énerve déjà.

Moi : Seigneur le vais frapper ! Laisse moi passer .

- < A-a-à tu fais quoi ici ? >

Oru-Ebube : Choix de Dieu Où les histoires vivent. Découvrez maintenant