7

116 1 0
                                    

Leonid

"-Boss, my opustoshili bar, zdes' tol'ko eti dvoye.* M'interpelle mon homme aperraçant derrière de l'étage pour venir me rejoindre. Blin, neuzheli tak slozhno nayti grebanogo patsana?!"*

*Patron, on a vidé le bar, il n'y a que ces deux-là.

*Nom ne Dieu, c'est aussi dur de trouver une putain de gamine ?!

-Écoute ma belle, m'adresse-je une troisième fois à la barmaide des lieux. Tu es sûr de toi de ne pas avoir couvert ma fille ?

-Des menaces ? Si j'aurai couvert quelqu'un de la sorte, tu penses vraiment que j'allais cracher le morceau ! Crie-t-elle avec le peu de force qu'elle cherche à puiser dans son corps meurtri. Quel spectacle pitoyable.

-Monsieur, il est t'en de partir. Interviens une seconde fois mon garde resté derrière moi depuis qu'il était descendu de l'étage."

Je dresse ma main pour le prévenir que je ne veux rien entendre. Mes nerfs sont en ébullition depuis que j'ai appris que ma saleté de progéniture n'a pas crevé avec sa mère. Les femmes ne me facilitent pas la tâche... Je me redresse de ma chaise que j'ai posée devant ma victime pour lui soutirer des informations dont j'ai du mal à retirer. Je tends la main pour que Vlad me donne son flingue. Sur l'instant, l'homme baraqué est réticent, il me faut un mouvement de tête et un regard de travers pour qu'il succombe au risque de crever aussi. Ça serait dommage, il fait bien son job, mais il y en a plein qui sont aussi tordues que lui.

"-Es-tu toujours aussi sûr de ce que tu avances ? Menace-je encore pour sortir quelque chose de cette bonne femme avant de la voir partir pour de bon du monde des vivants."

Je m'approche d'elle savourant son regard parce qu'elle sait qu'elle ne sortira pas vivante d'ici, sauf si elle coopère. J'en ai maté des plus coriaces, mais de me faire cracher sur le visage est une grande première. Dommage elle aurait sans doute plus à mes hommes, mais ma main me démange grandement pour que je réussisse à me retenir. La claque part toute seule, d'elle-même, comme un aimant. Sa joue vire rapidement au rouge laissant la marque de mes bagues s'incruster dans sa peau beige. Sa lèvre déjà bien amochée saigne au-dessus de la croûte qui c'est déjà reformer. Depuis combien de temps on est ici ? Je n'en sais rien et puis j'en est rien à foutre tant que je n'ai pas ce que je veux, je ne sortirai pas de ce putain de bâtiment où je suis persuadé qu ma fille a vécu ici.

"-Est-ce que tu as protégé Isidora ?! M'exclame-je perdant patience pour pincer ses joues rougies par la douleur et les larmes qui coulent.

-Je ne connais pas de tel nom ! Répond-t-elle d'un souffle désemparer. Je ne peux plus d'attendre, je charge le pistolet que je place sous son menton. Elle tremble sous mes doigts, sous ma terreur. Ses larmes se mélangent à son sang qui donne au liquide une légère couleur rosée, elle retient ses sanglots et n'arrive pas à avaler sa salive à cause du canon appuyé sur sa pomme d'adam.

-Vlad, prévient les frères Stovitch pour-... Son regard d'effroi me fait lâcher un sourire sadique sur le visage, je te tiens ! ... Pour une visite de courtoisie. Elle tremble, deux fois plus à l'entende de ce nom du démon. Effectivement, parce qu'il n'a rien d'humain depuis qui à tuer son frère. Allé ne pleure pas krasota*..."

*Beauté.

Je glisse doucement le canon sur son visage jusqu'à remonter à son front me relevant en même temps pour tirer une balle dans son crâne. Sa tête part violemment en arrière à cause de la projection de la balle, qui est ressorti intacte de l'autre côté. Le trou est important, assez pour qu'une chute de sang s'y glisse à l'extérieur du sommet du corps pour former une flaque aux pieds de la chaise.

VᴀssɪʟɪOù les histoires vivent. Découvrez maintenant