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Vassili

"-Je te savais taré, mais ai ce point d'y aller seul ? Tu es encore plus fou que moi Irbis ! S'emporte Artiom quand je lui apprends que je veux y aller seul à l'endroit que "requin" a indiqué.

-Je ne peux pas me permettre de te prendre encore du temps. Il faut que tu retournes en Russie sinon Boris va t'en faire voir de toutes les couleurs. Et surtout que Lev ne c'est pas encore réveillé.

-Luvas n'a pas donné de nouvelle depuis qu'on est arrivé ici. Rectifie-t-il s'en prendre en considération ce que je viens de lui dire.

-Ça fait quoi ? Trois jours ?

-Dans ses alentours. Cinq jours qu'Isidora est portés disparu.

-Je vais y aller, toi, tu rentres en Russie.

-Et si c'est un piège je fais comment pour savoir si tu es en danger ou non ?

-Tu as toujours eu de bons pressentiments, tu sentiras si je suis en danger.

-Merci pour l'info, mais je ne suis pas médium pour autant.

-Bois alors. Me moque-je lui tapant le dos avant de m'en aller.

-Et le Piotr junior, on en fait quoi ?! M'interpelle-t-il.

-Tu n'as pas a tant occupé, j'ai géré le gamin. Lui indique-je avant de reprendre ma route vers ma voiture.

-Et le type, j'en fais quoi ? Je souffle me retournant une nouvelle fois.

-Appelle les nettoyeurs ! Crie-je avant de lui faire signe de la main et de monter dans ma voiture."

Le type schizophrène n'était pas totalement la cause du kidnapping d'Isidora, mais plutôt son ancien frère d'armes l'était.

Il a seulement servi de transporteur pour rentrer en Russie en utilisant un avion privé fourni par Poltrok et a donc débarqué en moins de vingt-quatre heures.

Obligé de m'en remettre aux vols, commerciaux, j'ai transité par l'aéroport de Charles de Gaulle à Paris, avant d'atterrir à Pulkovo. Je sais que j'ai perdu un temps précieux... Vital peut-être même ! Si j'arrive trop tard, je ne suis pas sûr de me le pardonner. Sauf que je ne suis pas en position de demander un avion privé à Boris sachant qu'il a interdit la poursuite d'Isidora.

À l'heure qu'il est, il doit savoir que je suis à sa recherche et que j'ai désobéi, il me connaît assez pour savoir que j'allais faire un truc pareil.

J'arrive et reprends ma Corvette laissée soigneusement dans un parking privé de l'aéroport de Saint-Pétersbourg et reprend le chemin pour localiser la planque des frères Stovitch. Il n'y a aucun doute sur le fait que ce soit un piège. Ce type bosse pour Leonid, il est fort probable que ces hommes soient postés là-bas pour m'arrêter. Je n'ai aucun plan, je viens en touriste et je ne mens pas sur le fait que je ne suis pas sûr de ressortir indemne de cette histoire.

Je m'efforce de ne pas penser à elle et comment je vais la retrouver. Dans un piteux état. C'est sûr. Brisé ? Je ne sais pas et je ne veux pas.

VᴀssɪʟɪOù les histoires vivent. Découvrez maintenant