Bratva : TOME 1 : Ma plus belle faiblesse [BoyxBoy]

Chapitre 12 - Flashback

{FLASHBACK
• MAISON DE PABLO

Pablo se réveille dans la nuit, il ne regarde pas l'heure mais se doute qu'il est tard, il descend à la cuisine boire un verre d'eau.

Un objet froid vient se poser sur sa nuque, Pablo lance alors un coup de coude dans cet objet qu'il devine comme étant une arme. L'arme tombe au sol mais 4 autres viennent se lever devant lui. Le bruit des crans de sûreté de chaque arme résonne dans sa tête.

- Tu viens avec nous ! Dit l'homme qu'il a désarmé

L'un des quatre hommes armés remarque que deux assiettes sales se trouvent sur le comptoir.

- Y'a qui d'autre avec toi pendejo ? Demande l'un des hommes armés
- Personne.
- Est-ce qu'on doit vraiment aller vérifier ? Y'a qui d'autre ?! Demande l'homme qui semble être le chef
- Je vous ai dit personne.

Pablo reste calme. Les hommes se résignent à vérifier toute la maison.

- Ton grand-père a fait une bêtise et désolé pour toi mon vieux mais... c'est toi qui doit en payer le prix !

Pablo avance alors en première ligne. Un coup violent dans la nuque lui fait perdre connaissance.}

- J'étais venu t'apporter quelque chose à manger... Willow est parti te chercher des vêtements chez toi... Poursuit-elle

Pablo essaie de répondre mais sa bouche le brûle et sa gorge est aussi sèche qu'un désert. La mère de Willow lui tend donc un verre d'eau.

- Tu peux m'appeler Alma ! Dit-elle un large sourire aux lèvres

Pablo se relève, Alma tente de le dissuader mais il ne l'écoute pas. Se montrer ainsi, faible, touche sa fierté.

- Prends ton temps... Chuchote Alma en se dirigeant vers la porte de la chambre
- Vous ne... me... demandez pas ? Demande Pablo avec du mal
- Te demander quoi ?
- Ce qui... arhh... s'est passé...
- Je ne me mêle pas de ce qui ne me regarde pas... Répond-t-elle un sourire en coin
- Mais... Willow n'est pas comme moi, tu devrais prendre ce cachet pour la tête avant qu'il ne revienne ! Ricane-t-elle

Pablo sourit légèrement.

Alma avait raison. Willow rentre violemment dans la chambre, quelques heures plus tard. Il pose les vêtements sur son bureau.

- Est-ce que ça va ?! T'es tombé par terre ! Et... J'ai cru que t'étais mort !
- Willow ?!
- Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ? C'est pour ça que tu ne me répondais pas ?!
- Willow ! Crie t-il avec peine
- Quoi ?!
- Arrête... De gueuler comme ça putain ! Ta voix résonne... dans mon crâne, c'est horrible...
- Pardon...

Willow s'assoit sur la chaise de bureau derrière lui. Sa jambe tremble. Il se ronge les ongles, il est inquiet.

{FLASHBACK

Pablo reprend connaissance, sa vision est flou mais il sait dans quelle circonstance il se trouve. Il est attaché les mains dans le dos. Devant lui se trouve l'homme, qu'il a désarmé plus tôt dans la nuit, assis sur une chaise.

- Bien dormi ? Dit-il en ricanant

Pablo ne répond pas. Sa vision est propre maintenant.

- Laisse le Finn ! S'exclame une voix plus vieille
- Bonjour Monsieur Mendoza, je suis Marco Ortega ! J'espère que vous n'avez pas trouvé mon fils trop brusque, il n'a jamais été doué pour parler avec les gens. Ricane-t-il
- Et si on en venait aux faits ?! Je crois pas être psychologue, à moins que le coup dans la nuque m'ait fait oublier une partie de ma vie.

Marco ricane.

- Tu as le même caractère que ta grand-mère ...

Pablo serre les dents à la mention de son aïeule.

- Mais... Le même visage que ton père.

Pablo ricane puis se met à rire de plus en plus fort.

- Qu'est-ce que j'ai dis de drôle !
- Vous me faites rire !
- Ah oui ?

Pablo rapproche sa tête de celle de Marco.

- Vous savez ce qui était le plus important pour ma grand-mère ? (Question réthorique) De me voir devenir comme elle, que je ne sois surtout pas aussi « faible » que mon père. Elle me répète sans arrêt, depuis mes 5 ans, que : "Personne ne peut entuber un Petrovski ! Ce qu'un Petrovski veut, un Petrovski l'a, peut importe ce qu'il en coûte !" et surtout Svetlana Petrovski. Elle m'a aussi appris trois choses, trois, à ne jamais oublier. La première : savoir repérer son ennemi dans n'importe quelle situation, la deuxième : trouver ses faiblesses et ne pas avoir peur de les utiliser. Pas de pitié, la pitié rend faible disait-elle. Mais la plus importante : toujours laisser croire à son ennemi qu'on a perdu pour mieux le vaincre ! Car rien n'est plus plaisant que de voir la stupéfaction et la peur sur son visage (il ricane) Vous croyez que ma grand-mère vous aurait laissé me trouver s'il n'y avait pas un plan derrière ! Vous croyez que je ne savais pas que votre fils était là ni combien de toutous il avait emmené avec lui ? Vous êtes encore plus bête que je le pensais. (il ricane de nouveau)

Marco sort de la pièce furieux. Pablo avait raison, ses hommes se font tuer les uns après les autres et se fut son tour. Il supplia mais les Podolskaïa (nom donné au cartel) ne sont pas du genre à éprouver de pitié.

Svetlana, la grand-mère de Pablo, pénètre dans la pièce où il y était retenu mais celui-ci n'est plus là. Les menottes sont sur le sol, toujours fermées. Elle ricane. Son petit fils est tout ce qu'elle voulait qu'il soit.}

- Est ce que tu vas mieux ? Demande Willow plus calmement pendant que Pablo engloutis le cachet contre les maux de têtes
- Ouais...
- Est-ce que je peux savoir ce qui s'est passé ? C'était complètement terrifiant de te voir comme ça !
- Non. La nuit qu'on a passée était wow et ça se reproduira quand tu voudras ! Mais ça, c'est ma vie et t'as rien à savoir !
- Ok...

Pablo se lève.

- Je dois y aller.
- Non ! Tu dois te reposer !
- Je me reposerai chez moi.
- Pablo, tu...
- Je me reposerai chez moi ! Crit-il

Willow sursaute de peur, il le regarde enfiler les vêtements, qu'il a apporté, sans bouger. Pablo s'en va. Willow ne comprend pas ce qui vient de se passer, il est sous le choc.

{fin du point de vue omniscient}

On est lundi. Les vacances sont passées et je n'ai pas revu Pablo depuis cette nuit-là. Je lui ai envoyé des messages auquel il ne répondait que de temps en temps. Seulement c'est la rentrée et cela signifie se retrouver assis à côté de lui... je n'aurais jamais pensé passer des vacances ainsi... Mais j'espère que Pablo a réglé ce qu'il avait à régler et que nous pourrons « repasser du temps » ensemble...

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Je ne savais pas comment introduire les flashbacks... j'espère que ça ne vous a pas perturbé :)