Chapitre 18 - Le jeu de la bouteille

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- Bien dormi ?

Je sursaute, ma vue est brouillée alors je n'arrive pas à distinguer la personne présente mais sa voix m'est familière. C'est Pablo bien sûr.

- Qu'est-ce que tu fous là...?! T'es malade tu m'as fait peur... T'aurais pu fermer la fenêtre au moins... Râlai-je en claquant ma tête dans mon coussin
- Je fumais.
- T'es au courant que rentrer chez les gens c'est interdit ?! Chuchotai-je de fatigue

Je le vois sourire pendant que j'essaie, désespérément, de regarder l'heure sur mon téléphone, verdict, il est encore tôt. Je soulève alors le côté droit de la couette et tapote mon drap pour faire signe à Pablo de me rejoindre. Ce que Pablo s'exécute de faire après avoir enlevé ses chaussures.

Je me tourne sur le flanc gauche, Pablo se glisse alors derrière moi et passe ses mains autour de mes hanches, qu'il finit par glisser en dessous de mon tee-shirt.

- T'as les mains froides ! Ricanai-je en tentant de les enlever de mon abdomen. C'était bien les retrouvailles avec ton grand père ? Ajoutai-je

Il ne réponds pas tout de suite, il glisse d'abord sa tête dans mon cou, qu'il recouvre de baiser.

- Ouais.

Il resserre l'étreinte.

- Tu me sers fort, doucement... chuchotai-je

Une fois qu'il a diminué la pression de ses bras, je me retourne afin de glisser ma tête dans le creux de son cou.

- Laissez moi dormir encore un peu s'il vous plaît Mr Mendoza ! Chuchotai-je à son oreille 
- Tout ce que vous voulez Mr Carrington...

Je ricane face à cette phrase mais, en réalité, elle me procure un sentiment de papillons dans le ventre.

- Tu sais que Stan traîne beaucoup avec Maria maintenant, tu as créé un couple malgré toi !
- L'amour...
- Ça fait peur hein...
- Je préfère le sexe...
- Ah oui ?! J'aurai jamais deviné... me moquai-je

En réponse à cette blague, Pablo plante ses dents dans mon épaule ce qui me fait gémir, silencieusement, de douleur.

- L'amour c'est pas pour moi c'est tout... j'aime bien ce genre de relation là (en référence à la nôtre)
- Et moi je veux plus souffrir alors cette relation là me suffit aussi...

Je finis par m'endormir.

Mon réveil sonne enfin, Pablo n'est plus à mes côtés, je suppose qu'il est rentré pour se changer. Mon père toque à la porte.

- T'es réveillé Willow ?
- Oui !
- Le petit déj est prêt !
- D'accord, merci. Alma est déjà partie ?
- Oui ! Je pars aussi ! N'oublie pas tes clés !

{point de vue omniscient}

Willow appelle sa mère par son prénom depuis qu'il est petit, son père a eu la bonne (mauvaise) idée de lui apprendre lorsqu'il était petit alors Willow n'a pas réussi à appeler sa mère « maman » avant l'âge de 6 ans.

{fin du point de vue omniscient}

Je suis enfin prêt, je sors pour partir lorsqu'un Klaxon me fait sursauter, je souris en voyant que c'est Pablo. Je grimpe alors dans sa voiture.

Bratva : TOME 1 : Ma plus belle faiblesse [BoyxBoy]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant