Chapitre 6 : Lendemain de soirée

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─ ..... le.. t.. ...ain ...... ... c... deg........

Pourquoi ça n'arrête pas de crier autour de moi ? C'est pas possible, ça commence à m'énerver.

─ L..... tooiii.... Lève-toi !!!!

Attends, où est-ce que je suis ?

─ Si t'es réveillé, casse-toi maintenant !

C'est la tête dans mon propre vomi que je reprenais doucement mes esprits et je me trouvais sur le lit de ma Miléchou... Je crois que j'ai clairement abusé.

Je ne sais pas comment je me suis retrouvé ici en premier lieu mais je crois que je viens de sceller définitivement mon destin ! Si elle m'avait autorisé à dormir avec elle alors c'est que tout s'était finalement arrangé hier soir par contre là c'est la goutte de trop...

Par contre, dans mon malheur je l'ai échappé belle, j'ai bien failli mourir étouffé alors si cela ne m'a même pas réveillé...

─ Mao, je ne vais pas le répéter, une fois que tu es suffisamment réveillé, prends tes affaires et va-t'en !

Mon état ne me permettait pas encore de communiquer convenablement et je m'exprimais plus par des gestes de la tête ou encore par des grognements.

J'essayais tout de même tant bien que mal d'émerger au plus vite.

Je fis preuve d'une ultime concentration afin de prononcer cette phrase :

─ Tu ne veux pas que je t'aide à nettoyer ?

─ Ne me parle pas, ne me touche pas et juste pars de chez moi !

Je ne l'ai jamais vue aussi énervée.

C'est un coup de Charlotte qui a dû la monter contre moi ! Bon après, j'ai quand même franchi quelques limites.

Elle rajouta :

─ Je vais quitter l'appart' cette semaine !

Ah on en est donc là... Parce que oui, nous louons actuellement ensemble un appartement en centre-ville.

Très bien, je n'étais pas dans l'état de négocier pour quoique ce soit, c'est dans le déshonneur que je devais prendre congé.

La veille je descendais ces escaliers plein d'espoir et maintenant je les descends plein de regrets.

Morale de l'histoire, la vie est juste pleine d'ironie...

Je vis Charlotte en bas qui était en train d'aider à nettoyer. Elle me sortit le regard le plus méprisant qui puisse exister. T'as gagné et je le sais alors arrête ton cinéma, tu peux le sortir ton sourire...

Je quittai la maison sans échanger aucun mot avec ma bien-aimée. Il était bien temps de rentrer. Je marchais encore en titubant pour rejoindre le métro...

Sauf que... Miléna avait ouvert la porte à nouveau.

Peut-être qu'elle est là pour que l'on se réconcilie, on ne peut pas se quitter comme ça après tout.

─ C'est une chose que tu viennes en retard à ma soirée, mais venir pour la gâcher, c'en est une autre... Hier soir, j'avais vraiment besoin de toi et j'étais contente de t'avoir à mes côtés lorsque tu étais encore conscient. Je parie que tu ne te souviens même pas de ce que l'on s'est dit sur la piste de danse...

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