Chapitre 28 : L'argent qu'ils n'ont pas

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Tu as commis deux fois l'irréparable Tito ! L'être le plus innocent sur terre était donc, à la fin de sa carrière, responsable de l'un des actes les plus barbares que l'on puisse faire.

Jamais hier je n'aurais pu imaginer que quelqu'un comme toi soit la pire des ordures. Enfin du moins c'est ce que je pensais de la personne ayant massacré Boubou. Avec cet acte commis, tu remets l'entièreté de mon existence en doute... Que tu aies été désolé n'excuse rien, que tu aies donné ta vie pour ça non plus.

Je t'en veux terriblement, tu as transformé ce séjour en enfer !

Tu étais mon héros panda et j'aurais préféré que tu ne te sacrifies pas pour quelques billets verts. Ce monde n'ira pas mieux si je suis le seul à posséder de l'argent... Comment faire pour effacer ce mal et en préserver mes proches ?

Après avoir passé la journée au lit, il était temps de le quitter. Mon téléphone avait disparu, impossible de mettre la main dessus.

L'ambiance générale, sans grande surprise, était chaotique. Nous étions à quelques jours avant le retour de mon père. Certains groupes s'étaient formés et j'entendais ici et là des messes basses.

Il était maintenant courant d'apercevoir de temps à autre policiers, enquêteurs ou je ne sais quoi traverser la bâtisse. Des gens qui n'auraient jamais dû être là si ces drames n'avaient pas eu lieu.

Jey-Jey était soulagé de me voir levé. Il semblait très affaibli et la panique se sentait au son de sa voix, il avait du mal à trouver ses mots.

Beaucoup de personnes étaient venues me voir afin d'avoir plus d'informations sur mon état. Je ne suis pas le seul à être en souffrance alors cessez de concentrer vos efforts uniquement sur ma personne, allez voir ce pauvre vieux ou encore Lisa ! Au fond, Tito vous le connaissiez tous depuis beaucoup plus longtemps que moi après tout ...

Il ne se passa pas grand-chose ce jour-là en fait. Chacun semblait faire son deuil à sa façon. Par contre, une personne, qui en plus de broyer du noir ne voyait que ça, commençait à parler tout seul ! Cela m'inquiétait... Miguel la raccompagna dans sa chambre. 

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