Chapitre 03 - 14 Avril et Pirates des Caraïbes

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Manoir des Ricci, Naples, 21h48.

POINT DE VUE D'ELIO :

- 15 hommes devant la boîte, toi compris, avant que je ne m'énerve et que je vous tranche tous la gorge, menaçais-je.

Un de mes hommes avait osé me demander de prendre sa soirée car sa femme accouchait ce soir.

Ce à quoi j'ai répondu qu'elle devrait attendre samedi, le temps que son mari soit en repos.

Sauf que mon garde a beaucoup trop insisté à mon goût, donc je lui ai donné encore plus de taff qu'il en avait déjà.

Voilà comment maintenant, il va se retrouver à surveiller que personne n'aille faire chier Sergio en boîte.

Je jetais le dossier qu'il y avait devant moi.

Ce n'était pas ce que je cherchais.

Uranie Vazquez.

C'était son dossier que je cherchais mais je ne l'avais pas encore trouver.

La porte de mon bureau s'ouvrit encore une fois, et ce qui m'étonnais était le fait que la personne n'avait pas toquer avant.

- Tonton je peux conduire une de tes voitures ? me demanda Aspen, le fils de mon frère, Fernando.

Aspen avait 7 ans depuis quelques jours maintenant et son plus grand rêve était de conduire une voiture.

- Je vais te rouler dessus avec si tu continues de me faire chier, lâchai-je.

Je n'aimais pas les enfants, c'était un fait.

Ils sont trop collants, trop chiants, trop encombrants, et j'en passe.

- Tu n'es pas rigolo, bouda l'enfant en croisant ses bras.

- Et je ne suis pas gentil non plus, donc sors du bureau avant que je ne te montre comment je me sers de mon flingue.

Le petit ouvra grand les yeux, et s'enfuit de mon bureau en courant tandis que j'esquissais un petit sourire, satisfait.

J'ouvris le prochain dossier et lu le prénom.

Uranie Vazquez.

Putain bah enfin !

Faut pas être pressé parce que ça fait une heure que j'y suis.

Je tournais la page et constatais qu'il n'y avait rien d'autre que son prénom, son nom et sa date de naissance.

- C'est quoi ce putain de bordel ? soufflai-je en soulevant le dossier à ma recherche des autres feuilles.

Habituellement, j'avais au minimum une dizaine de pages sur chaque personne mais là je n'avais rien.

14 avril.

C'était sa date de naissance.

Pourquoi je n'ai rien d'autre sur elle ?

Quand la tueuse à gages m'avait filer un coup de genou dans les couilles, je m'étais littéralement écroulé sur le lit.

Heureusement qu'elle s'était barrée avant parce que j'aurai eu mal à mon ego si elle m'avait vu comme ça.

Comment j'avais compris qu'elle portait une perruque et des lentilles ?

Quand j'avais passé ma main dans ses cheveux, j'avais aperçu une fine mèche rose bonbon, donc j'avais compris qu'elle me prenait pour un con.

Ensuite pour les lentilles, c'était un coup de bluff, bluff qui a fonctionné mine de rien.

Je connaissais son identité grâce à elle même.

Une Attirance Irrésistible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant