Chapitre 24 - Trahison Impardonnable

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POINT DE VUE D'ÉLIO :

Deux heures et dix-sept minutes.

C'était le temps depuis lequel j'étais assit dans ce putain de fauteuil en velours rouge, dans le coin de la chambre d'Uranie, regardant son corps se soulever au fur et à mesure de ses respirations.

Après la douche que nous avions prit, je m'étais occupé de soigner sa blessure qui était assez superficielle. Ensuite, j'avais mis la jeune femme au lit, afin qu'elle récupère un maximum d'heures de sommeil.

De mon côté, je cherchais un moyen de tuer son ex. Une chose était sûre c'est que moi, je ne veux même pas d'explications, juste qu'il crève. Je veux juste le retrouver et le buter. J'en ai rien à foutre de ses explications. Une explication effacera-t-elle un péché ? Non.

Ce fils de pute avait violer Uranie, c'était un motif largement justifiable pour vouloir sa mort.

Sergio était déjà à la recherche de ce chien et j'espérai recevoir une adresse très rapidement.  En attendant, tout ce que je pouvais faire était attendre.

Et je préférais attendre aux côtés de mon bonbon rose plutôt que tout seul.

J'avais égorger la blondasse. J'avais attrapé la lame et je lui avais lentement trancher la gorge. Je me souviens de ses yeux suppliants et je me souviens aussi avoir sourit en l'égorgeant. C'est tout ce qu'elle méritait cette conne.

Je ne comprendrai jamais comment est-ce qu'on peut à ce point retourner sa veste. La blondasse connaissait Uranie depuis des années d'après ce que j'avais comprit, alors pourquoi lui faire ça, maintenant ? Pour son ex ? Pour un putain de violeur ?

Elio, marmonna Uranie en se retournant dans le lit.

Je suis là.

Je me levais et m'asseyais sur le lit, juste à côté d'elle. En la regardant avec attention, je comprenais pourquoi est-ce quelle m'attirait autant physiquement parlant. Ses cheveux roses bonbons, ses yeux si clairs, sa bouche pulpeuse, tout était tellement attractif chez cette femme. Elle me marcherait dessus, que je m'excuserais.

Maintenant qu'Ambrosia est morte, qu'est-ce qu'il faut faire ? me demanda-t-elle d'une petite voix.

Tuer ton ex, répondis-je immédiatement.

Je caressais délicatement sa pommette en m'amusant du contraste entre sa joue très rouge et sa peau blanchâtre.

Et après ? On prend des vacances ? lâcha Uranie en rigolant.

Je pesais le pour et le contre cette idée qui me plaisait pas mal.

Je pense qu'on pourrait faire ça, acquiesçais-je sans jamais m'arrêter de caresser sa pommette.

L'expression de la jeune femme me fit rire. On aurait dit que je venais de lui annoncer que j'étais devenu avocat.

Oui ? m'amusais-je.

Vraiment ? On pourrait vraiment voyager toi et moi ? répéta-t-elle incrédule.

Je hochais lentement la tête de haut en bas, signe lui apportant la réponse qu'elle désirait.

Lorsque je vis la jeune femme esquisser un véritable sourire, je sentis mon cœur battre la chamade dans ma poitrine. C'était la toute première fois qu'une femme réagissait de la sorte. Habituellement, elles préféraient les bijoux, les chaussures, les sacs à main de luxe. Mais l'expression si joyeuse d'Uranie lorsque je venais de lui annoncer que l'on pourrait partir en voyage était si vraie. Uranie ne jouait pas un jeu. Elle voulait Élio et non pas le mafieux. La nuance était là. Peu de personne désirait rencontrer Élio en tant que personne, ils voulaient tous avoir affaire au mafieux.

Uranie, commençais-je, je vais passer rapidement chez moi pour me prendre des vêtements et du liquide. D'accord ?

La jeune femme hocha la tête et se leva afin de m'embrasser sur la joue.

Troublé car personne ne m'avait encore jamais embrassé la joue, mis à part ma mère quand j'étais un gosse, je battis plusieurs fois des paupières pour être sûr que ce moment était réellement arrivé.

Je reste chez moi, m'informa mon bonbon rose.

Je hochais la tête en me levant après lui avoir déposer un léger baiser sur le front. Je quittais rapidement l'appartement et sortais mon portable de ma poche.

Sergio ?

Oui ?

J'espère que tu as trouvé le Sam, on le bute aujourd'hui, tranchais-je en montant dans ma voiture.

POINT DE VUE D'URANIE :

Intérieurement, j'étais au plus mal. Ambrosia m'avait trahi après plusieurs années d'amitié. Elle savait tout de mon passé avec Sam et pourtant, ça ne l'avait pas empêché de tomber amoureuse de lui.

Comment ma meilleure amie a pu tomber amoureuse de mon violeur ?

Elle la payer de sa vie. Elle n'aurait jamais dû tomber amoureuse de lui.

Je lui en voulais et le fait qu'elle soit morte n'atténuait pas ma haine et ma rage. Je voulais qu'elle paye.

Une trahison est toujours difficile à supporter, mais alors quand cette trahison vient de quelqu'un qui nous est extrêmement important, on se sent doublement trahi.

Après avoir lâcher un profond soupir, je lançais le deuxième film de la saga Pirates des Caraïbes en mangeant mes nouilles instantanées.

Une Attirance Irrésistible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant