Chapitre 14 - Tes larmes

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POINT DE VUE D'URANIE :

Une semaine s'était écoulée depuis que j'avais reçue cette rose et la lettre de la part de Sam.

Je n'avais mis personne au courant de ce que j'avais reçu, pas même Ambrosia.

Je voulais juste être seule.

Je ne voulais personne autour de moi.

Je n'avais rien reçu de nouveau de la part de Sam durant cette semaine et aujourd'hui, je m'apprêtais à faire ma première sortie depuis une semaine.

Je devais aller à la pharmacie pour récupérer un truc pour réussir à dormir.

Durant cette semaine, je n'avais fais que des siestes de quelques heures, et pendant la journée, dans le canapé avec une arme à proximité.

J'avais des cernes énormes.

Un zombie putain !

Halloween c'est pas maintenant ma biche.

J'avais enfiler une jupe, et là j'attachais mes bottines.

Je me rappelais alors qu'il fallait que je passe au supermarché pour acheter ou voler, selon mon humeur, de la nourriture pour Green.

J'attrapais mon téléphone, mon sac à main, les clés de voiture et d'appart et je quittais les lieux.

Je descendis les escaliers tranquillement et alors que je sortais du sas, quelqu'un m'attrapa le poignet et je sortis ma lame de ma jarretière pour menacer la personne.

J'arrêtais mon geste lorsque je me rendais compte que c'était Élio et non Sam qui avait mon poignet dans sa main.

- Putain ! Mais t'es vraiment con ma parole ! m'exaspérais-je.

Élio arqua un sourcil et récupéra la lame avant de s'agenouiller devant moi et de soulever ma jupe et d'écarter la jarretière de ma cuisse.

Il glissa la lame entre ma peau et le tissu de l'accessoire. Il prit soin de laisser sa main ornée de bagues me caresser la cuisse avant de se relever.

- C'est qui le plus con ? Moi ou toi qui a essayé de me tuer ? répliqua-t-il fermement sans me voir frissonner.

Je roulais des yeux et me dirigeais vers ma voiture, lui derrière moi.

- Uranie.

- Je suis pressée.

- Pourquoi tu ne m'as pas dit que ton ex violent était présent à la soirée d'Enzo ? lâcha-t-il soudainement dans mon dos.

Je m'arrêtais net et mon cœur se serra.

Est-ce qu'elle a vraiment osé me trahir ? Ambrosia avait tout raconter à Élio ? De quel droit est-ce qu'elle avait fait ça ? Elle n'avait aucun droit de le faire !

Je me tournais lentement pour faire face au mafieux et m'approchais de lui, lorsque j'arrivais suffisamment près de lui, mon regard s'ancra dans le sien et j'articulais :

- Ne parle jamais de ça avec moi.

Sur ce, je tournais les talons et montais dans ma voiture. Au moment où je mis le contact, j'entendis la portière de ma voiture s'ouvrir.

- Allez, roule, m'indiqua le brun qui venait de s'attacher à mon côté.

- Sors de ma voiture Ricci, ordonnais-je.

Pourquoi est-ce que personne ne me laisse être toute seule putain ?!

Je ne demande pas la lune quand même !

Une Attirance Irrésistible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant