Chapitre 23 - Sous Contrôle

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POINT DE VUE D'URANIE :

Ura, me salua Ambrosia en levant son couteau dans ma direction.

Je le savais, je le sentais venir, le fait qu'elle me trahisse ne m'étonnait pas.

Alors, comment tu te sens ?

Je suis déçue mais pas surprise, avouais-je en haussant les épaules.

Je tapais deux fois mon talon contre le sol et Sergio quitta le chalet sans rien dire.

Le plan était relativement simple.

Sergio devait rester dehors et commencer à installer les explosifs autour du chalet.

Je veux qu'elle brûle.

Tu es seule, me fit remarquer Ambrosia.

Tout est sous contrôle, lui assurais-je en tirant une première fois dans sa direction.

Je me baissais alors qu'elle me rendit mon tir.

Tout ça, c'est de ta faute, se plaignit Ambrosia en plantant une lame dans le biceps d'Élio.

Arrête, dis-je fermement. C'est moi que tu veux, pas lui. Attaque toi à moi, mais laisse le en-dehors de tout ça.

Je ne peux pas, parce que c'est un de mes pions dans l'échiquier, siffla Ambrosia tandis que mon tir transperça sa jambe.

Agacée, je me ruais sur elle et nous tombons au sol toutes les deux, je sentis une lame me transpercer le bas-ventre et je hurlais de douleur.

Ça. C'est l'état de mon cœur quand Sam m'a dit qu'il t'aimait toi et pas moi, cracha Ambrosia.

Sam ? M'aimer ?

Encore sonné par la lame que j'avais dans le bas-ventre, je ne répondis rien lui donnais un coup de tête pour reprendre le dessus.

Tu as tout gâcher, Uranie.

J'avais tellement mal au ventre, la douleur me faisait tanguer. J'avais l'impression que j'allais perdre connaissance.

RELÈVE-TOI ! hurla Ambrosia. LA PUISSANTE URANIE NE RESTE PAS AU SOL !

Alors qu'elle me tournait le dos pour aller prendre des armes sur la table en bois, je retirais la lame de mon ventre en me retenant de hurler et tranchait les liens qui retenait les jambes d'Élio prisonnier.

Hé la blondasse ! lui lança Élio qui avait réussi à dénouer les liens qui bloquaient ses poignets.

Ambrosia se retourna vivement et Élio la plaqua contre le mur, lui donnant un coup de tête par la suite.

LAISSE-MOI !

Je suffoquais, peinant à garder les pieds sur terre.

Allez Ura, c'est pas une traîtresse qui va te mettre à terre quand même.

En me relevant, je remarquais que je voyais flou et je savais ce qui allait se passer. J'allais tomber dans les pommes.

Élio, murmurais-je.

Mais je savais qu'il ne m'entendrait pas. Il était en train de s'occuper d'achever Ambrosia. Les hurlements de ma meilleure amie couvrait ma voix.

Je me sentis alors partir en arrière et je fermais les yeux, ne voyant rien d'autre que de l'obscurité.

[...]

Je me suis toujours demandé à quoi ressemblait la mort. Est-ce que c'était le trou noir ? Est-ce que c'était comme un long couloir blanc et nuageux dans lequel il y avait toutes les personnes que nous aimions ?

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