Chapitre 09 - Le Bonbon Rose

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POINT DE VUE D'ELIO :

Cela faisait maintenant une semaine que je n'avais pas revu Uranie, et étrangement, je dis bien étrangement, j'avais toujours envie de la baiser.

Elle m'avait allumer mais n'avait pas fait le nécessaire pour m'éteindre, alors j'avais dû appeler une pute dès que j'étais rentrer chez moi.

Mais son visage était putain d'ancrer dans ma tête, et je n'arrivais pas à m'en débarrasser.

Ça doit être les cheveux roses.

Ou le fait qu'elle ait les yeux bleus... ou un cul qui mérite de se faire peloter.

- Elio, j'ai un problème, me lança mon frère, agacé.

Je relevais les yeux vers Sergio, assit sur le canapé.

- Je n'arrive pas à mettre la main sur le mec qui t'as envoyer la lettre de menace.

Il y a quelques semaines, j'avais reçu une lettre de menace, m'expliquant qu'un homme voulait ma peau, ma mafia et mon blé.

Oui, rien que ça.

Bien évidement, toute personne étant impolie avec moi finit sous terre, en guise de sanction pour avoir manquer de respect au Capo Ricci.

Sauf le bonbon rose.

Conscience de merde.

- J'ai eu une idée, commença Sergio, hésitant.

Le ton qu'il employait ne me plaisait pas du tout car je savais très bien qu'il allait m'annoncer une très mauvaise idée.

- J'écoute, dis-je sèchement.

- Uranie pourrait te le retrouver en un claquement de doigts et te le buter, m'expliqua t-il.

- Tu veux impliquer le bonbon rose dans ma mafia ? m'amusais-je.

- Un bonbon rose que tu rêves de sauter. J'ai vu votre petit numéro par la fenêtre à la soirée chez Enzo. Ce n'est pas en lui soufflant de la fumée de clope dans la bouche que tu vas la mettre dans ton lit.

- Je te conseille de fermer ta gueule.

- Mais moi je ne comprends pas, continua Sergio avec un sourire avant de croiser les jambes. Tu n'es pas comme ça d'habitude avec les putes.

- Elle n'est pas une pute, fis-je remarquer.

Sergio ouvrit la bouche en me pointant du doigt.

- Putain tu la respectes un minimum ! D'habitude tu dis que toutes les femmes sont des putes. Même notre mère !

- Notre mère était réellement une pute, lui rappelais-je.

Sergio baissa son doigt en arrêtant de sourire.

- Paix à son âme.

Je pouffais.

- Pas à moi Sergio, pas à moi. Je sais que tu n'en a rien à foutre.

- C'est vrai. Je m'en bats les couilles.

Mais Sergio n'avait pas tout à fait tord, même si on ne dirait pas de l'extérieur, je traitais Uranie avec respect. Elle m'avait manquer de respect, je ne lui avais rien fait. Et ça m'aurait fait chier que ce soit un homme qui soit venu la récupérer.

- Elle m'intrigue je crois, dis-je à voix basse.

- Tu m'en apprends une là, tu sais ?

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