Une Attirance Irrésistible

Chapitre 15 - Ramen-toi

POINT DE VUE D'URANIE :

Je n'étais pas retournée à la pharmacie, parce qu'Élio m'avait dit qu'il trouverait une solution pour que j'arrive à dormir.

J'avais fais les courses, et il m'avait accompagné sans jamais se plaindre, il m'avait même aidé à attraper les paquets de pâtes qui étaient trop haut pour moi sur les étagères.

Tout en se moquant de moi, bien évidemment.

Là, nous étions en début de soirée et je l'avais invité à boire un verre, même si je suis presque sûre que si je ne l'avais pas fais, il se serait invité lui-même.

J'étais en train de cuire deux boîtes de nouilles instantanées, alias un des meilleurs repas du monde.

Au curry, ce sont les meilleures.

- Tu as rappeler ta copine depuis la dernière fois ? me demanda Élio qui était assit dans le canapé tandis que mes avant-bras étaient appuyés sur l'îlot central.

- Non. Je ne veux pas. En plus, elle t'a parlé de Sam, donc non.

Je me retournais pour vérifier que l'eau ne déborde pas de la casserole.

J'entendis le mafieux se lever et s'approcher de moi.

- Elle ne m'a pas parler de lui. Tu as prononcé son prénom quand je t'ai sorti de cette maison. Ensuite, j'ai appeler Enzo pour lui demander si il avait invité un certain Sam et il m'a parler de Sam Wagner.

- C'est qui pour lui ? m'intéressais-je.

- Son fournisseur personnel de marijuana, me répondit Élio en se baladant dans mon appartement.

Donc Sam avait un contact direct avec Enzo.

Depuis combien de temps ?

Ce qui me rassurait c'était que ma meilleure amie n'avait rien raconté à Élio, et que si un jour j'en ai l'envie, je pourrais le faire de moi-même.

Je versais l'eau brûlante dans les deux boîtes de nouilles, et recouvraient le haut des deux pots.

Alors que je nettoyais la casserole, Élio revient et j'entendis un léger bruit de papier contre l'îlot central.

Je posais la casserole dans l'évier et me tournais en m'essuyant les mains avec un sopalin.

Je constatais qu'Élio venait de poser la lettre et la rose sur l'îlot central de la cuisine.

D'accord, je suis foutue.

- Tu m'expliques ?

- C'était sur le paillasson il y a une semaine. Quand je suis rentrée après l'épisode de la maison des Bianchi, dis-je simplement.

Les poings du mafieux se serrèrent et il porta un poing devant sa bouche.

- Je vais tuer ce fils de pute Uranie, mais pourquoi est-ce que tu ne m'en as pas parlé ?

- Parce que je n'avais aucune raison de le faire, répondis-je en haussant les épaules.

- Tu risques de te faire kidnapper et tu oses me dire que tu n'avais aucune raison de m'en parler ? siffla-t-il.

Je levais les yeux au ciel et croisait les bras sur ma poitrine.

- Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?

- Je veux savoir ce qu'il se passe ici ! Je veux savoir qui t'a envoyé cette merde, dit-il en jetant la rose sur à l'autre bout de l'îlot central, je veux savoir ce que ton ex le fou ta fait, je veux...