Chapitre 07 - Duo de Choc

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POINT DE VUE D'URANIE :

- De quoi est-ce que tu veux parler ?

J'attrapais un flingue et l'observait attentivement.

Trop lourd.

Je le reposais et pris une lame avant de jouer avec.

- Monica m'a dit que tu lui avais fait du chantage. Soit elle te donnait 250 000 dollars, soit tu tuais Sergio.

Je rangeais une des lames dans ma jarretière avant de le regarder.

- Tu penses vraiment que j'ai que ça à faire de mes journées ?

Ma défense était de la merde mais techniquement, je n'avais même pas besoin d'en avoir puisque je ne mentais pas.

Je pris une lame, plus lourde cette fois-ci et touchait la pointe.

- Son discours tient la route. Quel est le tien ?

Je rangeais la lame près de l'autre, contre ma cuisse.

- Je t'ai déjà expliquer les choses. Si tu es trop con pour t'en souvenir, ce n'est pas mon problème.

J'attrapais mon téléphone et appelais Ambrosia.

- Ura ? C'est comment une fête chez les riches ?

- Nul à chier. Allumes l'ordi et restes connecter dessus pour avoir ma localisation exacte. Faut que je bute un gars, mais c'est un spécialiste des kidnappings, et je t'avoue que j'ai une bonne bouteille de scotch que j'aimerai déguster ce soir...

- J'ai compris, me coupa t-elle.

Je raccrochais et regardais Elio qui m'observait depuis la porte fermée de la pièce.

- Écoute amore mio, je n'ai pas besoin de 250 000 dollars. L'argent j'en ai déjà suffisamment. Je le gagne en tuant des gens, pas en faisant du chantage. Ta Monica t'as menti, et toi tu l'as cru. C'est à se demander qui est le plus con entre elle qui essaie de me faire passer pour la méchante ou toi, qui te fait prendre pour un con par tout le monde, lâchais-je avec un rictus.

Son regard passa de mes yeux, à mes lèvres et il me dit alors :

- Personne ne m'a jamais parler ainsi ou alors ils sont actuellement sous terre.

Je croisais les bras sur ma poitrine.

- J'attends.

Ses yeux se posèrent sur ma poitrine et il remonta ensuite son regard pour le plonger dans le mien.

- La vue t'a plu ? m'agaçais-je.

- Attends, je ne me souviens pas, je vais revérifier, chuchota t-il en laissant son regard redescendre jusqu'à ma poitrine.

Je roulais des yeux et passais ma main derrière lui, pour ouvrir la porte quand il m'attrapa le poignet et me plaqua contre la porte.

Son torse se colla à mon dos et je sentis son sexe enfler contre le haut de mes fesses.

Je te fais de l'effet c'est ça ?

- Si tu savais à quel point j'ai envie de te prendre contre cette putain de porte, grommela t-il.

Je tournais le verrou prudemment et ouvrit la porte.

- Je dois buter quelqu'un, Elio. Alors lâche moi, sinon c'est toi que je vais buter.

Il eut un léger rire près de mon oreille avant de me lâcher au fur et à mesure.

Ses mains sur ma taille ne m'avaient pas rien provoquer putain !

Une Attirance Irrésistible Où les histoires vivent. Découvrez maintenant