Chapitre 18 - Docteur Ricci

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POINT DE VUE D'URANIE :

Une odeur de menthe me chatouilla les narines et j'ouvris lentement les yeux pour découvrir qu'elle était la source de cette odeur mentholée.

Une douleur intense surgit entre mes seins lorsque je m'assis et je me rappelais de ce qui s'était passé.

Je palpais prudemment mon sternum et constatais qu'il était pansé.

Je passais mes deux jambes sur le côté du lit pour tenter de marcher. Je remarquais que je ne portais qu'un long gilet noir à fermeture éclair.

Je portais le col du vêtement à mes narines et le humait.

Ça sent Élio.

Donc je suis chez lui.

Après avoir vérifié que j'étais apte à marcher toute seule sans tomber, je m'avançais vers la porte en bois pour aller au salon.

J'ouvrais la porte et me glissais dans le couloir en refermant la porte derrière moi. Je m'avançais vers les escaliers et descendais les marches une à une en faisant attention à ne pas tomber.

Mais vu que je m'appelle Ura, je vais me casser la gueule.

Une fois arrivée en bas, je remarquais grâce à la pendule qu'il était 3h du matin. Mon ventre gargouilla au même moment et je me rendais vers la porte qui menait à une pièce derrière le salon, priant pour que ce soit la cuisine.

Je poussais les portes et arrivait bel et bien dans la cuisine mais je me rendais compte que je n'étais pas seule.

- Tesoro ?

Élio, qui était en train de manger des spaghettis se leva et s'approcha de moi.

Je reculais légèrement, et il s'arrêta net. Le Capo fronça les sourcils et croisa les bras.

Je le détaillais et vit qu'il ne portait qu'une jogging gris ainsi qu'un t-shirt moulant noir, à manches courtes.

- Comment tu te sens ? entendis-je.

Je lâchais ses abdos du regard et plantais mon regard dans le sien. Je vis qu'il avait un rictus amusé sur le visage.

Il t'a vu le mater chérie.

- J'ai faim, dis-je simplement en m'avançant vers sa chaise à lui.

Il se décala et tira légèrement la chaise en me faisant signe de m'assoir, puis il rapprocha la chaise sur laquelle j'étais de la table.

Il attrapa une autre chaise et la plaça près de moi afin de prendre place dessus.

Il rapprocha son assiette du bord de la table et prit la fourchette pour enrouler des spaghettis.

- Ouvre la bouche, Uranie.

Je m'exécutais et les spaghettis arrivèrent dans ma bouche.

Alors qu'il allait me tendre une nouvelle fourchette de spaghettis, je posais ma main sur son poignet et lui demandais :

- Ambrosia...

- Sergio l'a prévenue de ce qu'il s'était passé. Elle sait que tu es ici, elle veut que tu la rappelles demain matin, m'informa-t-il.

Je me rappelais soudainement de mon bébé, mon amour, mon cœur.

Je me levais précipitamment en manquant de faire tomber la chaise sur laquelle j'étais.

Élio se leva rapidement à son tour en gardant mon bras dans sa main pour... m'éviter de tomber ?

- Green, je ne l'ai pas nourrit. Il faut que j'y aille, lui expliquais-je en sortant de la cuisine après m'être dégager de sa prise.

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