Une Attirance Irrésistible

Chapitre 19 - Dangereuse Provocation

POINT DE VUE D'URANIE :

Il était maintenant 4 heures du matin et je venais de finir de manger un sandwich au thon-crudités, bien évidemment volé.

En même temps payer 4 balles pour une cuillère à soupe de thon et deux rondelles de tomates cerises, ça aurait été du vol.

J'avais d'abord penser à me mettre en pyjama mais j'étais à l'aise dans le gilet d'Élio donc j'allais le garder pour dormir.

- Tu pars ? demandais-je au mafieux alors qu'il raccrocha avec son interlocuteur.

Au plus profond de moi, je ne voulais pas qu'il parte, je voulais me sentir en sécurité.

- Tu veux que je parte ?

Je ne te dirai certainement pas que je veux que tu restes alors je vais t'ouvrir la porte de ce pas.

Mais lorsque je sentis le mafieux me toucher la joue, je frémissais.

- Pourquoi ?

- Pourquoi quoi, Uranie ?

Je fermais les yeux un court instant, prenant conscience de la révélation que j'allais faire dans quelques secondes.

Je rouvris les yeux et achevais :

- Pourquoi ton toucher me procure des frissons ?

- Peut-être parce que je t'excite ? Ou bien parce que je te fais ressentir de l'attirance ? Une attirance irrésistible ? Peut-être parce qu'en réalité tu meurs d'envie que je te prenne contre tous les murs de ton appartement ? Peut-être parce que tu veux que je te prenne dans mes bras ? énuméra-t-il. Choisis la réponse que tu veux, elles sont sûrement toutes vraies.

- Tu es si arrogant, soupirais-je.

- Peut-être mais au moins, j'ai conscience de ce que je vaux et de qui je suis, rétorqua-t-il.

Je haussais les épaules face à sa remarque qui, bien qu'arrogante, n'était pas totalement fausse.

J'étais tellement fatiguée, je sentais la fatigue me gagner.

- Est-ce que tu es le genre d'homme qui embrasse et qui regrette et rejette la personne après ? demandais-je subitement.

Élio posa son index et son majeur sous mon menton et m'obligea à relever la tête vers le haut pour le regarder.

- Je suis peut-être un véritable enculé mais j'assume toujours tout ce que je fais. Quel est l'intérêt de faire quelque chose alors qu'on sait qu'on ne va pas l'assumer après ?

- Cette attirance irrésistible, fis-je remarquer.

- Au contraire, je crois que si je t'embrasse, je te garderai à mes côtés toute ma vie, marmonna-t-il à voix basse. Jamais une femme ne m'a autant attirer, je dirais même obséder. Aucune ne m'a donner envie de la protéger, de la choyé comme j'ai envie de le faire avec toi, m'avoua-t-il en me plaquant contre son torse.

Alors que mes bras enroulaient son dos, un de ses mains se posa dans mes cheveux et l'autre dans le bas de mon dos.

- Élio, l'appelais-je.

Il se recula légèrement pour m'observer avant de finalement me demander :

- Je t'ai fait mal ?

Il retira prudemment sa main de mes cheveux, pensant qu'il me les avaient tirer.

- Reste cette nuit, murmurais-je.