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Chapitre 1 "Mauvaise nouvelle"

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- Quoi ?

- Il aura besoin d'un lit suffisamment grand pour ses attelles.

Je lance mon casque sur mon lit, regardant maman, indigné.

- Et moi je dormirais où ?!

- Marshall est en train de libérer de la place avec ton père.

- Je dormirais pas avec ce gros dégueulasse !

- Angel !

- Il se décrotte le nez à table maman ! Sa chambre doit être encore pire !

- On a pas d'autre choix.

- Pourquoi vous avez accepté de le prendre ? On a déjà pas assez d'argent !

- C'est notre problème, débarrasse ta chambre, on va bientôt partir le chercher à l'aéroport.

- Pourquoi il dort pas dans le lit à Marshall ?

- Tu préfères que Marshall dorme dans ta chambre ?

Je l'imagine accrocher ses crottes de nez sur le mur et mettre du feutre partout sur mes affaires.

- Ok.

- Monique viendra chercher les barquettes de confitures, tu pourras récupérer l'argent ?

- Oui maman. Emmenez Marshall avec vous !

- C'est prévu, je ne veux pas d'un meurtre à la ferme. Tu as du linge sale tant que j'y suis ?

- J'ai déjà tout mis dans la salle de bain.

Elle me sourit en frottant mon crâne.

- Je t'ai tellement bien élevé.

Elle ressort de ma chambre, je me mets sur la pointe des pieds pour attraper ma valise en haut et range toutes les affaires gênantes que ce putain de militaire pourrait se moquer.

Qu'est-ce qui leur a pris d'adopter un adulte militaire ? Je suis sûre que l'état les a payé pour l'héberger, je vois pas d'autre solutions. Ils sont altruistes mais on est pas plus avantagé que ce mec.

- On y va Angel, à tout à l'heure !

Je referme ma valise en m'asseyant dessus et la cache dans mon placard, je vais devoir partager mon placard avec lui ?

Je tape des pieds en tirant mes racines. Pourquoi ça devait tomber sur moi putain !

J'ouvre la porte de la chambre à Marshall, l'odeur me prend au cœur, je soulève mon pied et découvre du slime vert fluo et gluant qui s'est accroché à mes chaussettes, je secoue mon pied mais ça reste accroché.

- Putain de merde !

Je réussis finalement à l'enlever avec la figurine d'Iron man avec ses mains qui sont désormais bien gluante. Ses jouets traînent par terre, le papier peint de voiture de course ne me donne pas envie de dormir ici.

Papa a déjà commencé à mettre le sommier parterre, il doit sûrement acheter le matelas au retour. On sonne à la porte, je descends les escaliers en courant et souris en reconnaissant Monique.

- Bonjour ! Comment vous allez ?

- Bonjour ma petite, toujours aussi radieuse à ce que je vois. T'es parent ne sont pas là ?

- Ils sont partis, je vais vous chercher la confiture.

- Merci ma belle.

J'enfile les sabots et passe la porte de la cuisine qui mène au jardin, j'attrape la barquette de confiture sur la table et retourne voir Monique.