Chapitre 48 "Révision"

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- À la prochaine les enfants, bonnes vacances ! Et joyeux Noël en avance !

Les filles m'attendent le temps que je ferme mon sac après avoir foutu tout mon bordel dedans, on sort de la classe.

- Angel ! Viens me voir.

Je me retourne et me place devant son bureau.

- Est-ce que ça va mieux ?

- Ç'a toujours été le cas.

Elle me regarde sans insister sur le sujet.

- Qu'est-ce que tu veux faire plus tard ? Comme métier.

- Aidez mes parents à la ferme.

- Ce n'est pas un métier, je le crains, tu n'as pas autre chose en tête ?

- Pourquoi vous me posez cette question ?

- Tes enseignants et moi, on était persuadé que de te faire entrer dans cette classe te serait bénéfique mais tu n'as monté que de quelques notes, ton bulletin, est, je vais être sincère avec toi, désastreux, si on te laisse sur cette lancée, je crains que tu doives faire une année supplémentaire dans notre établissement et je sais que c'est pas l'idéal ni pour toi, ni pour nous.

Je me pince les lèvres.

- Est-ce que tu prends au moins le temps de réviser ? Réponds-moi honnêtement, si c'est des problèmes de compréhension on peut trouver des solutions mais si tu ne fais juste pas t'es devoirs ça change la donne.

- Je révise.

- À quelle fréquence ?

- Quand j'ai le temps.

- Angel, tu es jeune, certes très énergique mais tu ne peux pas tout faire à la fois, sois tu te déscolarises pour de bon et tu te consacres à la ferme de t'es parent, ce que je ne te souhaite pas. Sois tu prends des initiatives et tu trouves le temps d'étudier, pour ton avenir, pour toutes ces choses essentielles.

- Oui Madame.

- Est-ce que tu as quelqu'un à la maison pour t'aider à faire t'es devoirs ou je dois t'inscrire à des cours personnalisés avec un professeur ?

- J'ai déjà mes parents.

- Tu es sûre ? Si ton aide est précieuse à la ferme ils doivent être encore plus occupés que toi.

- Je vais faire des efforts.

- Je te fais confiance, et pense à ton futur métier, à t'es études supérieures si tu comptes en faire.

Je sors de son bureau en soupirant, les filles lèvent leurs paires d'yeux de leurs téléphones pour m'accueillir.

- Elle t'a engueulé ?

- On s'en fout, on va où ? On a plus le kiosque pour nous.

- Vous... voulez venir chez moi...?

On regarde Danbi, étonné.

- On peut ?!

- Ma mère fait le tour de l'état pour trouver des nouvelles prostituées, le club est momentanément fermé.

On monte dans la voiture de Danbi, elle sort de la ville et se gare devant un bar, il est similaire à celui qu'on avait été avec Reid à Seattle, les lumières sont éteintes mais la femme en sous-vêtements faits à l'aide des lumières doit donner envie d'entrer.

Elle ouvre la porte et referme derrière nous, on regarde autour de nous, l'endroit est très propre, toutes les chaises sont rangées sous les tables hautes, le comptoir en marbre noir nous invite à nous y tabler, une vitre remplie de bouteilles d'alcool derrière.

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