Chapitre 44 "Représailles"

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- J'ai reçu un message à la même heure.

- Moi aussi.

- Faites-voir.

On pose nos téléphones toutes les trois côte à côte en regardant les photos. Sur le téléphone de Judy, on voit le maire de la ville en train d'embrasser une autre femme que sa mère dans une ruelle.

Sur celle de Danbi, on voit sa mère qui regarde un homme parterre sans vie, l'arme du crime dans ses mains. J'avale ma salive, on pensait être dans un endroit paisible sans crime.

On reçoit toutes les trois un autre message en même temps.

"Faites ce qu'on vous demande, la vie de vos parents et les vôtres seront réduites à néant dans le cas contraire"

- Ils sont complètement malades.

- Qu'est-ce qu'on fait ?

- La police ne voudra pas nous entendre si on se pointe avec ces messages.

- Même si Reid intervient ?

- Il a déjà essayé mais ils l'ont pris de haut, toute la ville entière est sous l'empire des Humphrey. On doit être les derniers résistants pour qu'ils passent à la vitesse supérieure.

- Mesdemoiselles, vous ne pouvez pas rester ici, c'est une propriété privée.

On regarde le policier qui tient sa ceinture à l'aide de ses pouces, nous prenant de haut.

- Depuis quand ?

- Depuis que le propriétaire a acheté le terrain, partez d'ici à moins que vous soyez en mesure de payer trois amendes ?

On rassemble nos affaires et marchons en ligne sur le trottoir, les gens vivent comme si de rien était sans se douter qu'ils se font manipuler.

- Vous pensez que c'est un coup des Humphrey ? Racheter un kiosque abandonné, faut le faire juste pour faire chier.

- C'était un lieu public Danbi, il était pas à vendre.

Elle réalise, ces gens sont prêts à tout pour nous ruiner. On ne peut même pas les tuer même si c'est pas envisageable, tous ces fanatiques pourraient nous tuer aussi.

- Il faut éradiquer le mal à sa source.

- Comment ? On est impuissantes contre eux, même la police est de leur côté.

- On se voit au lycée demain.

Je rentre à la maison en courant, ayant peur qu'on me suive ou qu'on m'agresse, je reprends mon souffle une fois à la maison, Marshall s'est endormi sur le canapé en regardant son dessin animé.

- Ça va ma puce ?

- Non, ça va pas, ils ont recommencé.

Maman lâche sa cuillère en bois et se précipite sur moi.

- Qu'est-ce qu'ils ont fait ?

- Ils vous ont pris en photo.

Je lui montre la photo d'elle, elle fronce les sourcils sous la colère.

- Ils ont aussi racheté le kiosque en ville.

- Celui qui est abandonné ?

- Oui.

- Ils devraient dépenser leurs argents dans des thérapies plutôt.

- Maman ça s'arrête plus, j'ai peur.

- Ça va aller ma chérie, on va les arrêter, je te le promets.

Elle me prend dans ses bras et me caresse la tête, les militaires rentrent un par un dans la maison, réveillant Marshall, ils s'arrêtent en nous regardant.

Farm TagOù les histoires vivent. Découvrez maintenant