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Chapitre 16 "Crac"

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Vous avez entendu ce crac ?

C'était littéralement mon cœur qui vient de se transformer en un bloc de glace en voyant Sonya arriver puis s'est effondré en milles morceaux en voyant leurs lèvres s'unit.

Je suis mélodramatique, je sais.

Les filles me regardent comme si une bombe venait d'exploser et qu'elles voulaient s'assurer des dégâts, je leur souris puis me tourne vers Xavier qui attend son tour pour être sur le dos.

- Allonge-toi.

Il s'exécute.

- Inspire profondément et expire par le nez mais comme si tu avais une paille dedans, vide ton ventre, il faut qu'il soit léger.

Il rentre son ventre, son dos se décolle de ma main.

- Ça va chérie ?

- Voilà, tu reproduis la même chose en inspirant et en expirant doucement par le nez.

Il répond moins fort qu'elle, j'applaudis Xavier en souriant.

- Quel lâcheur ce mec.

- Tu m'as oublié le centenaire ?

- C'est toi la centenaire !

Il attrape ses épaules comme si elle était aussi lourde qu'une plume et la lance dans l'eau, elle nage vers lui aussi rapide qu'un piranha le faisant hurler de peur, ses yeux à la surface de l'eau.

D'autres enfants arrivent, perturbant la méditation de Xavier et Marshall, ils finissent par se mettre à jouer avec eux, attendrissant leurs parents.

Je sors de l'eau pile quand Sonya veut emprunter l'échelle, je contourne l'échelle et sors de l'eau en me tenant à l'herbe, mettant mon poids dans mes mains.

Je m'assois sur ma serviette, regardant Sonya se réfugier dans les bras de Reid, elle s'accroche à lui, se plaignant de la température de l'eau, ils se mettent à s'embrasser langoureusement, je détourne le regard.

Il me prend pour sa petite sœur ?

Je m'allonge sur la serviette en entendant les bruits de leurs bouches qui se séparent et se rassemblent comme si j'avais un casque branché sur un micro dans leurs putains de bouche.

Je m'allonge sur le ventre pour au moins profiter d'un futur bronzage potentiel, Judy et Danbi se joignent à moi, Xavier et Marshall s'amuse à mettre des pierres sur mon corps.

- Vous les avez lavés avant de les mettre sur moi, n'est-ce pas ?

- Oui, oui.

Danbi se redresse sur ses coudes puis se rallonge sur le dos.

- T'as de la terre partout sur le dos et les jambes meuf.

- Enlevez-les.

Ils s'enfuient en courant, rigolant comme des voleurs mesquins, je me lève, faisant tomber les cailloux parterre, je les cherche du regard, ils sont au bord de l'eau et attendent que je les pourchasse pour sauter.

- Venez ici vous deux !

- Pourquoi elle leur crie dessus ? Les pauvres ils sont tout petits.

Je me mets à courir dans leurs directions, ils explosent de rire et font une toute petite bombe qui change à peine le court de l'eau avec des petites vagues.

- Elle rigole avec eux, t'inquiète pas.

- Le premier qui sort, je lui ferais pas de mal.

Ils sortent tous les deux en même temps, je passe mes bras autour de leur ventre et les soulève, ils gigotent les pieds en hurlant.