Chapitre 13 "Militaire"

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- Marshall sort de ce corps.

- Et Sonya ? Tu vas l'as laissé tomber ?

- Elle est déjà sortie avec un militaire, elle sait être patiente.

Je détourne le regard en serrant les dents, ils ont parlé de leur passé.

- Tu vas pouvoir récupérer ton lit, c'est pas une bonne chose ?

- C'est qu'un lit.

- C'est pas qu'un lit quand t'as fait l'armée, c'est le paradis.

- Excuse-nous monsieur.

Il sourit et range une de mes mèches derrière mon oreille, dévoilant mon visage.

- Tu détestes toujours autant les militaires maintenant ?

Je replie les genoux contre moi.

- La ferme.

- Je pars pas, gamine.

Je le regarde en fronçant les sourcils.

- T'as pas vu l'état de mes jambes ? Je devrais mettre au moins 1 an avant de retrouver mes habitudes, je suis pas près de retourner à l'armée.

- Tu m'as menti enfoiré !

Je lui frappe le visage, il explose de rire en se laissant tomber en arrière.

- C'était trop mignon, j'ai cru que t'allais pleurer pour moi.

- T'écrase mon manuel.

- Je suis léger.

- Mon sommier conteste.

- Il m'adore, ton sommier.

- Tu sors vraiment avec Sonya ?

Il se redresse à l'aide de ses abdominaux puis se relève.

- Elle est mignonne ouais.

- Ça répond pas à ma question.

- En quoi ça t'intéresse gamine.

- Tu veux savoir pourquoi Quentin me déteste, je veux en savoir aussi un minimum sur toi.

- Elle m'a invité à dîner l'autre soir, c'est pour ça que j'étais pas là.

- Tu l'as embrassé ?

- J'aurais pas dû ?

Il me sourit en coin, je rassemble mes affaires et les fourre dans mon sac.

- Je suis contente pour toi.

- Manquerait plus que tu sois triste.

- Je te ferais pas ce plaisir.

- Dit la fille qui était au bord des larmes y a deux secondes.

- Ta gueule !

- T'as de la chance que je peux pas courir, gamine.

Je marche à reculons et le nargue en souriant.

- Oh c'est bête ça..

- Vas-y, amuse-toi.

- Tu sais, j'ai toujours détesté les militaires, je vous trouve arrogant, vous vous sentez supérieur parce que vous protéger notre état.

- C'est le cas.

- Tu vois ? Vous êtes arrogant.

- Mais encore.

Je continue de reculer en regardant le ciel, faisant semblant de chercher.

- Oh, vous êtes des connards, des sales types, vous frappez vos femmes, vous vous contentez de langage SMS quand vous êtes en service alors qu'il y a des choses magnifiques qui s'appellent des lettres.

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