Chapitre 29 "Joyeux anniversaire"

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Bonne lecture ;)

- Chut... gentil chien... voilà... tu te tais...

On descend les escaliers qui mènent au sous-sol, il ferme la porte en haut et moi j'ouvre celle du bas en allumant la lumière, la petite chambre est chaleureuse bien que le plafond soit petit, une toute petite fenêtre teintée avec une moustiquaire montrant le grillage de la maison et les voitures garées devant.

- Aïe putain !

Je me retourne, la pièce est super bien insonorisée, il se frotte l'arrière de la tête, s'étant pris le rebord de la porte.

- Fais attention.

- J'étais distrait.

On va devoir dormir en maillot de bain, nos vêtements sont restés dans la chambre de mamie.

- Par quoi ? Demandé-je en regardant le miroir dans le coin de la pièce.

- Ça.

Je me tourne vers lui, son index pointe mes fesses, je souris en secouant la tête, les tiroirs sont vides, pas de draps, rien, juste. Des. Putains. De préservatif.

- Je vais la tuer.

Reid me rejoint pour regarder le contenu.

- Ah oui, je vois.

J'attrape la boîte et la colle sur son torse, il l'attrape en fronçant les sourcils.

- Garde-la pour Sonya et toi, je vais chercher des fringues.

Je serre les poings en montant les escaliers sur la pointe des pieds, la lumière émane des rebords de la chambre de mamie, je toque discrètement.

- Entrez ! Dit-elle d'une voix gaie.

- Mamie, t'aurait pas des vêtements confortables pour dormir ?

Elle me sourit en coin, papi regarde la télé, un reportage sur les voitures de sport, elle ouvre son placard et me tend une nuisette et un caleçon.

- Mamie.

- C'est pas ta mère qui te laissera dans un sous-sol avec un beau garçon ma grande, tu devrais en profiter, ta dix-neuf ans après tout. Ça reste entre vous.

- Bon, merci.

- Amusez-vous bien !

Je referme la porte et descend les escaliers en courant, je referme les deux portes, Reid assis sur le rebord en bois du lit, ses mains de part et d'autre de ses cuisses.

- Tiens.

- Merci.

Je retire mon maillot de bain après qu'on se soit retournés tous les deux et enfile la nuisette avec la culotte assortie, on voit clairement ma poitrine à travers le tissu blanc.

Je regarde dans le miroir, Reid remonte juste à temps le caleçon et s'étire, tirant sur ses muscles, j'avale ma salive, tout est un appel à couché avec ce mec.

Il s'allonge sur le lit, il allume son téléphone puis l'éteint.

- On capte pas.

- Ah...

- Tu t'allonges pas ?

Je me retourne vers lui, cachant ma poitrine avec mes bras.

- J'aimerais bien mais si ma mère vient nous voir demain matin et qu'elle tombe sur ça - je laisse tomber mes bras le long de mon corps, je suis pas sûre que je survivrais.

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