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Chapitre 35 "Moto"

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- T'as dit quoi ? J'entends rien avec les gamins derrière !

Je descends les escaliers en soupirant puis me rend dans le jardin, je fais les cent pas en frottant mes cheveux.

- Est-ce que t'es parent sont aussi menacés ? Tu en as pas beaucoup parlé l'autre fois.

- Ouais mais comme chaque maire de la ville.

- Ils ne sont pas menacés, c'est leurs assistantes ou le standard de la mairie normalement, quelqu'un a trouvé leurs numéros.

- Tu penses que c'est un coup des Humphrey ?

- Ça y ressemble beaucoup, tu peux en parler à tes parent ? Ma mère veut rassembler tous les parents des victimes pour qu'on puisse en finir.

- Bien sûr, je tiens au courant ! - C'est qui ? - Tais-toi !

- T'es pas toute seule ?

Judy rigole nerveusement.

- En fait, c'est que, vu que t'es plus là et que tu t'es fait agressé dans ton dos, j'ai un peu peur toute seule, mes parents sont en déplacement donc...

- Donc ?

- Reagan reste avec moi, histoire d'être en sécurité.

Je souris en regardant l'herbe, la neige commence à fondre.

- Il est habillé au moins ?

- Angel ! Tu me connais au moins ?

- Je vous ai interrompus ?

- Tu nous aurais interrompus à n'importe quelle heure.

- Tu sais qu'il a vingt-six ans ?

- Tu crois que c'est pourquoi que je l'appelle le centenaire ? Bon je te laisse, il commence à s'impatienter le vieux. - Moi vieux ?!

Elle raccroche, je souris en remontant à l'étage, la porte de la salle de bain s'ouvre sur mon passage, on m'attrape le poignet et me tire à l'intérieur.

Je regarde Reid, habillé d'une serviette autour de la taille, il referme la porte en posant son index sur sa bouche, je fronce les sourcils et chuchote sans voix.

- T'es malade ? La chambre de mes parents est juste à côté !

Il sourit en se rapprochant de moi, ses abdos sont toujours aussi impressionnants, bien que je le voie jamais faire du sport.

- On a pas encore choisi les chambres.

- Je te laisse pas dormir avec les petits, ils vont t'écraser les jambes.

Il sourit en posant ses mains chaudes sur mes joues froides et m'embrasse lentement dans un baiser suave, il détache ses lèvres qui restent collées aux miennes à cause de notre salive.

Je m'apprête à lui demander s'il est au courant pour la relation entre Reagan et Judy mais quelqu'un toque à la porte, il me pousse à l'intérieur de la cabine, les bords sont en murs, me cachant de la porte d'entrée.

- Je peux entrer ?

Je reconnais la voix de papa.

- Bien sûr.

- Je fais pas longtemps, je me rase deux secondes, Stéphanie veut pas que je dorme à côté d'elle avec une barbe aussi grosse.

Reid sourit en baissant la tête.

- Tu aurais vu Angel ? Elle était dans le jardin au téléphone mais elle n'y est plus.

- Non, j'étais à la douche.