ATTRAPANT MON SAC À MAIN à la volée, j'ai couru dans la voiture.
— Tu vas arriver trop en avance si tu vas aussi vite.
— On est à dix minutes, Kylian ! C'est pas à prendre à la légère !
— Mais tu commences dans vingt minutes !
— Il faut que je montre que je suis ponctuelle !
Il a roulé des yeux avant d'ouvrir la portière du côté conducteur en soupirant.
— C'est toi qui as insisté pour venir après tout. Donc tu ne te plains pas.
Il a levé ses deux bras.
— Je me suis jamais plaint. Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles.
Cette fois, ça a été à mon tour de rouler des yeux. J'ai regardé mon reflet sur l'écran de mon téléphone. Tout était prêt pour mon premier jour de CDD. L'impatience me ronge un peu plus à chaque minutes.
— D'ailleurs, t'as pas voulu qu'on en parle hier soir mais, pourquoi t'as pleuré devant une pub ?
C'était un sujet dont moi-même je ne voulais pas connaître la réponse. J'avais pleuré, certes, mais ça ne voulais rien dire. Mais aux yeux de Kylian, ça avait l'air d'avoir une tout autre signification.
— Parce que c'était triste.
— Je ne te crois pas. On a vu cette pub y'a deux mois et t'as rigolé devant la petite fille qui n'arrivait pas à attraper son ballon.
— Ça arrive à tout le monde de changer d'avis.
— Sauf à la Léna Solano que je connais.
— J'en parlerai à Lola. Mais t'emballes pas pour une pub.
Il a démarré la voiture avant de quitter la maison.
— Tu rentres à quelle heure de l'entraînement ce soir ?
— 17 heures.
— Je serai rentrée deux heures avant toi, ça me laissera le temps de faire quelques trucs qui me tiennent à cœur.
Kylian m'a lancée un regard plein d'interrogation.
— Je te tiendrai au courant. Juste, comment tu réagirais si... tu vois quoi.
— Je serai prêt. On n'est plus des bébés. Et je suis prêt à assumer mes responsabilités. Parce qu'on est deux à avoir fait ça et donc, ce ne serait pas à toi de supporter tout ça. Et aussi parce que je t'aime et si on avait un bébé, je voudrais que ce soit avec toi.
Quelques minutes plus tard, nous sommes arrivés devant le cabinet. Je suis sortie de la voiture pendant que Kylian me levait son pouce en l'air dans un signe ringard mais qui me plaît.
— Tu vas tout défoncer. Je t'aime.
J'ai fait le tour de la voiture afin d'arriver devant la fenêtre du côté conducteur. Je me suis penchée vers Kylian avant de l'embrasser.
— Je t'aime aussi, mon amour.
Même sous son teint métis, je l'ai vu rougir. J'aimerai toute ma vie ce garçon. Il est tellement mignon, comment je pourrais le remplacer même ? Avec ses petites mimiques quand je l'embête et ses regards interrogateurs à tout bout de champs. C'est Kylian et Kylian, c'est ma moitié, celle avec qui je veux faire ma vie.
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𝐒𝐏𝐄́𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄 - 𝐊𝐘𝐋𝐈𝐀𝐍 𝐌𝐁𝐀𝐏𝐏𝐄́
Fanfiction« Y a rien de normal dans ce monde, pour celui qui est spécial » Spécial - Laylow et Nekfeu • Avec Kylian Mbappé