Hide's Angles

Chapitre 12

PDV Elizabeth:

La soirée s'annonce mal.

Il est actuellement 18h57 je suis sensé monter sur scène dans trois minutes pour mon solo.

18h59, la musique démarre

« - T'as pas besoin de faire ça, Elizabeth.
- Ace, qu'est ce que tu fais la ?
- Ho, ton patron te l'as pas dis, tu lui as donné ta lettre de démission, il y a exactement sept minutes
- Quoi ? Mais, non, j'ai pas fais ça.
- Ha oui c'est vrai, moi je l'ai fais à ta place
- PUTAIN ACE TU PEUX PAS FAIRE CE GENRE DE CHOSE SANS ME CONSULTER AVANT, J'AI BESOIN DE CETTE ARGENT
- Du calme Furie, j'ai déjà trouvé ta solution, tu vas bosser chez nous.
- Dans votre club ?
- Ouais, en tant que serveuse, évidemment, bien que l'idée que tu restes danseuse ne dérangeais pas le moins du mon Cam, le First Five a décidés à la majorité que tu n'étais pas obliger d'assurer les podiums et les salons privées.
- D'accord, de toute façons j'ai plus vraiment le choix.
Il me souris fière de ce qu'il a fait et quitte la pièce
- Dépêche toi de préparer tes affaires j'ai pas ton temps. »

Je le vois s'installer dans un coin et me regarder faire mon sac.

« - Mon visage est plus haut Ace, là se sont mes fesses que tu regardes.
- Mais c'est pas ton visage qui m'intéresse.
- ACE!
- Quoi, faut bien que je passe le temps.
- Tourne toi je dois me changer.
- Ok
Je commence à me déshabiller quand il me dit
- Je te pensais dentelle.
Je redresse me tête vers lui et croise ses yeux froid à travers le miroir.
- Espèce de voyeur.
- C'est toi qui m'a dit de me retourner, elle te vienne d'où les cicatrices.
- Tu vas trop loins. »

Je soupire et lui indique que je suis prête à partir. Je m'installe sur sa moto et il me conduit chez moi.

« - Tu as sept minutes pour déposer tes affaires prendre les trucs qui te faut et revenir, si t'es pas là, je me barre sans toi.
- Ok chef
- Tu commences pas à bosser aujourd'hui.
- D'accord, j'arrive. »

Je me précipite de rentrer chez moi et dépose mes affaires. Quand je franchis la porte il est adossé à sa moto, une cigarette entre les lèvres.

« - Cinq minutes quarante-huit, bravo Elizabeth.
- Merci beaucoup. »

Une fois arrivé à destination on descend de son objet de mort et nous franchissons les portes de l'établissements. C'est avec beaucoup de surprise que je découvre qu'il est vide. Le sergent d'arme m'indique de le suivre à l'arrière du salon. Les lumières roses et mauves apparaissent, l'espace est très chaleureux, les filles se déhanchent autour d'une bar alors que les hommes ne les calculent pas tant que ça.

« - Ma chérie te voilà enfin, tu es absolument magnifique. Me dit Cameron, dans la seconde qui a suivis il s'est retrouvé le visage sur parquet
- Désolé mon frère j'ai pas fait exprès. Rajoute son meilleur ami, le regard severt.
- LIZZIEEE !!
- Lexi !
- Tu pourrais être plus enthousiaste s'il te plait.
- Promis la prochaine fois je ferais un effort !
- Mais dis moi, que font tes belles fesses ici ? Tu as enfin démissionner au Sweetie ?
- En quelque sorte, oui.
- HAAA mais c'est trop bien !
- On m'a dit que je pourrais avoir une place ici.
- Ouais mais on feras ça une autre fois, là, on va se déchirer la gueule.
- Un verre.
- Trois !
- Va pour deux.
- OUI! »

Elle nous saisis des verres et me balade dans toute la zone pour me présenter au personnelle.
On fini par rejoindre à la table Du First Five. La blonde s'installe sur les genoux de Drew et je m'installe à la seule place encore disponible, malheureusement pour moi, à coté de Ace.

« - Ça va je vais pas te manger non plus, ça tacherait trop mes draps, tu peux t'installer. »

Vous ne comprenez pas ?

C'est normal et ja vais vous expliquer.

Notre soirée se passait bien on était tous autour d'une tables à discuter, seulement Drew a fait des avances à une fille qui n'était pas Lexi. Cette dernière l'a mal prit, très mal prit. Mais comme elle est badass elle a fait genre de rien, seulement elle est revenue du club avec un autre mec. La connaissant ils ne vont pas faire que dormir.

Vous avez le contexte, enfin, une partie.

Pour une raison que j'ignore toujours, je dois passer la nuit ici, ordre de notre blonde préférée.
Problème ? Il n'y avait pas de chambre disponible. Et Lexi voulais que je sois dans la chambre à coté de la sienne. Résultat, je partage le lit de Ace. Qui semble déjà agacé des gémissements de sa voisine.

« - Putain mais elle veut pas la fermer deux secondes.
Il fronce les sourcils en me voyant éclater de rire
- Ha parce que tu trouves ça drôle !
- Tu as vraiment pas compris pourquoi elle fait ça ?
- Ma patiente est proche de sa limite Elizabeth.
- La chambre de Drew est à coté de la sienne
- Et ?
- Elle veut le rendre jaloux en lui prouvant qu'il n'y a pas que lui qui peut la faire jouir.
- C'est vraiment une peste.
- Prépare toi, je lui ai vu donner un petit, remontant à son coup d'un soir , la nuit va être longue.»

Il soupire une énième fois alors que je lève les yeux au ciel après sa réaction.

« - Je te l'ai déjà dis la dernière fois Elizabeth, ne fais pas ça.
- Et sinon quoi ?
- Crois moi, t'as pas envie de savoir. »

Après quelques minutes de silence je me retourne vers lui, impossible pour moi de ne pas dormir sur mes cotes et j'ai pas envie d'être face à la fenêtre. Compliqué je sais.

Il fini par faire pareil et je croise ses yeux verts, mais cette fois-ci, il semble moins froid que dans ses habitudes. Déstabilisée par ce changement, je baisse la tête vers son cou et mon regard tombe immédiatement sur ses nombreux tatouages. Je suis contente qu'il rapproche son corps du miens mais je suis bien trop concentrée sur les dessins qui habillent sont corps pour y faire attention. Tout semble calme, je n'entend plus les bruits de celle que je considère comme ma meilleure amie, juste nos respirations. Mes doigts s'aventurent d'eux même à tracer les contours du papillon , sentant les frissons du sergent d'armes lorsque ma peau rencontre la sienne. A ma grande surprise, il me laisse faire et ferme les yeux. Il les réouvre seulement quand je mets fin à ce contact. On est proche, très proche. Je ferme à mon tour les yeux lorsque ses lèvres rencontrent mon front pour y déposer un baiser d'une douceur qui me semblait impossible de sa part.