Lily
10 ans plus tard
« Je te haïs, mais tu n'imagines même pas à quel point !
— Je te supporte depuis toutes ces années, je fais semblant de m'intéresser à toi, à ce que tu dis, à ce que tu aimes, mais tu es une plaie, tu es toutes les plaies d'Egypte à toi toute seule ! Comment arrives-tu seulement à te supporter ? Je me demande pourquoi j'ai emménagé avec toi. Tu vas me rendre tout ce que je t'ai donné, et tout ce que tu m'as pris sans me le demander.
— Et toi alors ! Toujours à chercher l'attention, l'affection des autres. Tu es incapable de faire quoi que ce soit sans chercher l'approbation de quelqu'un. Tu es dépendante affective !
— Oh la salope !
— Embrasse-moi ! »
J'arrive si rapidement sur elle que je la renverse sur le lit, l'embrassant furieusement, glissant ma main sous son tee-shirt, lui remontant avant de mordiller ses seins à travers son soutien-gorge. Elle remonte ses jambes pour que je puisse les caresser. Plus je l'embrasse et la caresse, plus elle ondule du bassin.
« Éteins-moi, mon amour. »
Je suis tellement pressée que mes mains tremblent pour déboutonner son jean et lui retirer. Elle ne ment pas, sa culotte est trempée, le fond de son jean commence à s'auréoler. J'agrippe sa culotte et la lui retire, la regardant à moitié nue, n'arrivant toujours pas à croire qu'elle est à moi. J'écarte ses jambes, léchant une cuisse avant de fondre sur elle.
« À ta santé, mon amour », murmurais-je avant que ma langue ne passe sur ses lèvres, s'insinue dans son vagin. J'ai le menton imbibé de cyprine quand, délicatement, je joue avec son bouton avec mes lèvres, ma langue. De mes doigts, j'écarte un peu les lèvres de sa vulve, ma langue est une conquérante, ne lui laissant aucun répit. Ses soupirs sont ma récompense. Ses mains sur ma tête, mon nom qu'elle crie lorsque l'orgasme l'emporte. Je me débarrasse de mes vêtements trempés de mon jus et du sien. Je remonte, finissant de la déshabiller. Je ne lui laisse aucune chance. Ses seins me sont offerts, je réclame ma propriété, avant d'arriver, triomphale, sur ses lèvres. Je brûle de désir, je me frotte sur sa jambe en l'embrassant jusqu'à ce qu'un de ses doigts s'insère en moi, me faisant gémir.
« Oh oui ! Amanda ! »
Je la laisse me masturber. Et, quand les spasmes me prennent, je la serre contre moi, ses seins contre les miens, comme nous nous serrons l'une contre l'autre depuis notre enfance et je crie son nom, haletante, avant de me laisser tomber sur le lit, essoufflée, à plat ventre. Amanda se colle, m'embrasse, me remercie. Elle se glisse entre mes bras, déposant des petits baisers dans mon cou.
« Je t'aime Lily »
Entre nous, cela avait pourtant mal commencé. Pendant des semaines elle et ses amies me martyrisaient à l'école. J'étais la nouvelle, la bizarre. Celle qui faisait des crises d'angoisse, qui vivait dans une peur permanente jusqu'au jour où elle en apprit la raison. Le décès de ma mère dans une fusillade dans une école. Depuis ce jour-là, nous sommes devenues les meilleures amies du monde, on ne se quittait plus. Je dormais souvent chez elle, il n'y avait plus qu'elle et moi. Notre relation devint si soudée que l'on se considérait comme des sœurs.
À douze ans, nous avons échangé notre premier baiser. À quinze ans, nous avons fait l'expérience de l'amour pour la première fois, ça nous a plus, nous n'avons pas cherché plus loin, c'était notre première fois, cela nous semblait normal. À seize ans, nous avons officialisé notre orientation sexuelle et notre couple. Cela ne choqua pas nos parents, nous dormions en permanence chez l'une où l'autre depuis nos huit ans. Malgré le décès de ma mère, je trouve que je m'en suis bien sortie, ma belle-mère est la meilleure chose qui me soit arrivé. La mère d'Amanda n'a jamais caché les sentiments qu'elle avait pour moi. À une époque, j'ai cru que les parents d'Amanda allaient divorcer et que mon père allait se marier avec la mère d'Amanda, ils s'entendaient tellement bien, ils étaient si complices. J'ai compris, récemment, qu'ils ont eu une liaison, je ne sais pas combien de temps cela a duré, mais ils ont couché ensemble, j'en suis certaine, avant que maman Amy entre dans ma vie. Je m'en fiche en fait, si Emily a rendu mon papa heureux à un moment où ce n'était pas facile avec moi, tant mieux. Pendant une période donnée de ma vie j'étais sujette à des crises apparentées à l'épilepsie. Cela a commencé au décès de ma mère et cela à disparu quand j'ai commencé à aller dormir chez Amanda. Alors qu'elle avait décidé de veiller sur moi, se prétendant mon médicament, elle ne se gêne pas pour me le rappeler. Le choc de la perte de ma mère, de la voir mourir devant mes yeux de petite fille, avait déclenché un déséquilibre de substances dans mon cerveau et foutait la merde dans mes neurotransmetteurs.
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Shooter
RomanceScott, agent du FBI, pense à se reconvertir, ne pouvant assumer son travail à 100 %, devant s'occuper de sa fille traumatisée. Lily, sept ans, a survécu a un carnage dans son école, mais pas sa maman, enseignante, qui a été abattu sous ses yeux. Nou...