Chapitre 13

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Scott


J'essaye encore de comprendre ce qu'il vient de se passer, alors qu'Emily se lève et va dans la salle de bain. Elle m'avait contacté, me demandant si j'acceptais de prendre un café avec elle. Bien que je lui avais déjà dit que j'avais tourné la page, elle avait manifestement du mal à le faire. Si prendre un café et discuter pouvait l'aider à se faire pardonner, j'acceptais.

Le reste est un peu flou.

Je me suis simplement retrouvé en train de l'embrasser dans l'ascenseur, puis encore dans le couloir conduisant à la chambre que je venais de payer. Emily est impatiente, énergique. Je vois qu'elle fréquente une salle de sport, son corps est ferme, ses seins refaits, ses lèvres botoxées. Je la domine de ma taille, de ma carrure et je comprends qu'elle voit en moi le mâle dominant, son mari en étant loin. Elle est l'alpha de son couple. Quand elle me griffe et me mord, me demandant d'être un peu brutal, ça me refroidit. Mais c'est trop tard, elle m'a déjà prise en bouche. Ma carrure ne signifie pas que j'aime le sexe agressif et brutal, au contraire, je préfère la tendresse. Le contraire d'Emily, mais elle me pompe avec avidité, finissant par venir se frotter la vulve en soupirant exagérément. Ce qu'elle doit faire avec son mari, elle doit certainement simuler, beaucoup simuler. Je suis flic, je sais quand on ment, quand on simule, et ses halètement n'ont qu'un seul but, me faire bander et la faire mouiller. Je remarque son sourire victorieux quand elle parvient enfin à son objectif, qu'elle déchire impatiente l'emballage d'un préservatif qu'elle déroule sur mon membre en presque totale expansion. Son regard change à ce moment-là, en se léchant les lèvres, fixant mon sexe avec envie.

Emily s'approche, prenant appui sur moi, pour se placer, s'y reprenant à deux fois, avant de se laisser coulisser. Ses gémissements rauques ne sont plus feints à cet instant. Je la laisse s'organiser toute seule pour le moment, qu'elle prenne la mesure de ce qu'elle est venue chercher. Elle monte et descend, poussant avec ses cuisses musclées et, quand enfin elle me rejoint, elle ne bouge plus, restant un moment empalée. Elle se laisse tomber, m'embrassant, me mordant la lèvre inférieure avant de commencer à onduler du bassin.

« Oh mon dieu » soupire-t-elle alors qu'à force de monter et descendre, son vagin s'habitue à ma présence.

« Sois brutal, mon chéri, mais ne laisse pas de marque » murmure-t-elle avant de me mordre l'oreille.

Quelques pensées me parviennent :

C'est une connerie.

Ça fait longtemps

Ce sera sans lendemain... j'espère.

Je retourne sauvagement Emily et la pilonne comme si j'étais sous le feu de l'ennemi, elle ne simule plus du tout ses halètements, encore moins quand je l'approche du bord du lit, levant ses jambes, qu'elle resserre fortement à ma taille, cherchant encore à lutter, mais, avec sa croupe relevée, elle me donne plus d'amplitude et je m'insère profondément en elle, lui arrachant un orgasme qu'elle n'a pas vu venir. Son regard change. Je lui ai donné un orgasme et je n'ai pas fini. Elle me récite toutes les onomatopées possibles sur le plaisir qu'elle a alors que je cadence mes coups de bassin. Cette femme a besoin d'être domptée.

Je me retire, la faisant changer de position, l'obligeant à se mettre en levrette. Elle n'est plus en contrôle, elle s'exécute, m'offre sa croupe sur un plateau. Je plonge à nouveau, lui arrachant un râle. Son souffle est saccadée mais elle en réclame encore à son deuxième orgasme, alors que, mes mains sur ses hanches, je la tire vers moi, m'enfonçant en totale extension. Du pouce, je caresse son anus qui, je le devine, n'a jamais été franchi, Il suffit que je l'écoute gémir pour le comprendre. À force, il s'ouvre, lentement. Je continue de le masser, de le décontracter. Son hoquet de surprise m'encourage alors que j'insère mon pouce, tout en continuant d'aller et venir, tout en caressant un sein de ma main valide. Son soupir langoureux m'incite à poursuivre, insérant un deuxième doigt quand je peux, puis un troisième, ralentissant mon rythme, Emily adaptant sa position pour être plus confortable. Au moment où je l'estime prête, je me retire, récupère sa cyprine à pleine main avant de l'étaler sur son anus et de présenter mon gland à l'entrée.

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