- 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟐𝟏 -

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C'est quoi ce bruit constant ? Ce n'est pas aujourd'hui que la femme de ménage est censée passer, ni à cette heure. Je m'enfonce dans mon oreiller et tire la couette sur mon corps pour m'emmitoufler dedans. Je n'ai pas envie de bouger et de me lever, si je peux rester là toute la journée c'est parfait.

Je souhaiterais bien me dérober à mes obligations, je n'ai pas de travail à faire pour cette semaine et je dois aller avec les principaux membres du Bonten dans le Tohoku pour fêter mon anniversaire. C'est vrai que c'est aujourd'hui mon anniversaire. Je laisse échapper un petit grognement de frustration en changeant de côté.

- Vous pensez qu'elle va continuer à nous faire croire qu'elle dort, commença Ran.

Je fronce les sourcils, il parle à qui ? Je suis toujours dans le flou du réveil et je crois que la situation m'échappe.

- Je sais pas mais il faudrait qu'elle se dépêche si elle veut qu'on soit là-bas pour la soirée, continua son frère.

- Allez-vous faire foutre, grognais-je.

- Elle a l'air d'être de bonne humeur, enchaina Sanzu.

- Vous n'avez pas du travail à faire ? Ou une pute à baiser, continuais-je sentant la mauvaise humeur m'envahir.

- Je ne sais pas si c'est de la bonne humeur, mais j'ai l'impression d'avoir le Grinch en face de moi, maintenant c'est Kakucho qui prend la relève. Je croyais que je pouvais au moins compter sur lui.

- Parce que vous pensez que le Grinch porte un pyjama en soie léopard, suivi Koko. Je rabats la couette sur le haut de la tête, après Kakucho sur qui je croyais que je pouvais compter c'est à son tour de me trahir.

- C'est pas de la soie, c'est du satin, râlais-je. En plus mon pyjama est très bien.

- Tu bouges parce qu'on doit traverser le pays, répondit-il acerbe.

- Mais qui vous a dit que vous pouviez venir, crachais-je.

- Parce que tu crois qu'on va laisser la seule exécutrice seule dans la campagne paumée, continua-t-il. T'as des ennemis, rappelle-t-il. Alors tu crois qu'on va te laisser seule?

Je ne réponds rien. Sur ce point il a raison et je n'ai pas envie de débattre de ça avec lui.

- Laissez-moi tranquille et dégagez, j'amorce un mouvement pour ouvrir le tiroir de ma table de nuit pour tâter ce qui se trouve à l'intérieur.

Pourquoi je n'ai pas une arme d'appoint dedans. Raison numéro une, cela à tendance à me rendre paranoïaque et il n'y a pas d'autre raison, pourtant ce ne serait pas de trop quand je vois ceux qui m'entourent.

A part le chargeur de mon ordinateur et celui de mon téléphone, il n'y a rien d'assez lourd pour les viser.

- Vous croyez qu'on peut la soudoyer avec du café, chuchota Kakucho,

- Oui, dégagez. J'arrive dans une heure, soufflais-je en m'avouant vaincue.

Je bascule sur mon dos et me redresse sur mes oreillers pour retrouver un peu plus de contenance. Je les fusille tous un par un du regard, ils se permettent de me déranger sans même me souhaiter un bon anniversaire. Ils ont tous l'air plus ou moins prêts à partir, ils sont tous habillés confortablement.

Sanzu leur fait un signe de la tête qui les encourage à dégager comme je le voulais. Je m'étire longuement avant de sortir du lit. Sur le passage je récupère quelques affaires que je dépose dans mon dressing avant de terminer mon sac de voyage. Je range les affaires que je pense à prendre à la dernière minute.

𝑪𝒐𝒎𝒆 𝑮𝒆𝒕 𝑯𝒆𝒓 | Bonten X OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant