- 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟑𝟒 -

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Comment tuer Hanma Shuji sans avoir de représailles ?

C'est la question qui est notée sur mon bloc-note. Depuis que je suis de retour à Tokyo après quelques jours à Osaka, j'ai essayé de le repousser autant que possible pour éviter de me retrouver à l'égorger. Nerveusement mes doigts n'arrêtent pas de tapoter contre le bois du bureau.

Mais les affaires voulaient que je sois là cette semaine. L'aménagement du strip club est fini donc il faut que je l'inaugure, en temps normal c'est une soirée assez selective avec les contacts de mon carnet d'adresse, mais là j'hésite juste à le faire seule avec une bouteille de champagne et les filles.

J'ai dû en faire muter quelques-unes pour assurer les premières semaines , mais au moins elles souhaitent découvrir la capitale donc cela ne les gêne pas. Je jette un coup d'œil à mon nouvel associé, Hebi, ce foutu démon est toujours là, les filles ne lui ont pas trouvé de famille, du coup il continue de squatter l'étage. Maintenant que je suis de retour, j'essaye de le limiter seulement aux bureaux. Mais il porte bien son nom de serpent.

- Toi je te promets, que quand je déménage tu viens avec moi, râlais-je en le voyant s'étirer.

Est-ce que je peux trouver comme excuse pour ne pas aller à la réunion en fin d'après-midi. J'ai pas envie. Mais si le boss à décider qu'il devait rester en vie, il le restera. Je pense sincèrement que je vais craquer s'il est toujours là.

On peut pas se débarrasser de lui mais en gardant le lien qu'il comme "Himitsu", putain maintenant la hierarchie là-bas est un véritable bordel. Qui a réellement quel rôle en leur sein.

Je pousse un long soupir, j'ai besoin de me changer les idées. J'envoie rapidement un message à Makio si elle a fait la course que je lui ai demandé. La réponse ne se fait pas tarder, et c'est un non, elle a des problèmes à gérer avec les fournisseurs. Nickel, je peux aller me promener dans Shibuya,

J'ai besoin de m'aérer l'esprit, et la proximité des deux quartiers me permet de profiter du bon temps extérieur. Je m'arrête devant le bureau de la gérante, pour une fois que sa porte est ouverte, elle regarde le plafond avec un ennui profond sur le visage. Je toque doucement contre la porte, son oreille est toujours visée au téléphone depuis la dernière fois que je l'ai vue.

- Makio, j'y vais, tu m'appelle s'il y a un problème ? affirmais-je doucement. Elle hoche vivement la tête.

Je termine de mettre le léger perfecto en daim sur mes épaules et les lunettes de soleil sur les yeux en sentant le soleil les agresser. Peut-être que de voir des bébés chiens et chats me mettra de bonne humeur, ce qui est peu probable.

Ça me change des quartiers chauds, où je me fais rabattre toutes les dix minutes pour fréquenter les clubs, enfin on commence à me reconnaître, je ne sais pas si c'est un bon ou un mauvais présage.

𝑪𝒐𝒎𝒆 𝑮𝒆𝒕 𝑯𝒆𝒓 | Bonten X OcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant