Z E P H Y
RIN - Tu vas où ?
— Je... hm. Je sors.
Elle sourit et s'approche de moi en essuyant ses mains dans un torchon.
RIN - Est-ce que cette sortie a un nom ?
— Ouais !
RIN - Oh j'suis contente pour toi mon cœur !
— Nan mais il y a rien de fou, on va juste faire un tour dans les magasins du centre, il doit acheter des décorations pour sa mère, pour Noël.
RIN - Et il choisit d'y aller avec toi ! C'est trop mignon !
Je ris avant de passer ma main sur mon pantalon.
RIN - J'aime bien ta tenue, t'es toute belle.
— Merci !
J'ai mis un cargo noir avec un pull blanc, une doudoune noire et des chaussures simples, blanches.
RIN - Tu devrais mettre un bonnet pour pas avoir froid.
— Nan ! Ça va être gros avec mes braids.
RIN - Si tu viens avec une grippe on te met en quarantaine ma belle.
Je rigole quand la sonnerie du portail retentit.
— J'y vais ! Dis-je en me dépêchant pour sortir.
Mon sourire s'élargit en le voyant arrêter devant mon portail avec son bonnet noir, sa doudoune North Face noire, son cargo noir et ses baskets noires.
— Full black, tu planifies de braquer les sapins ou quoi ?
Il secoue sa tête en riant avant de me laisser passer devant lui. Ses yeux détaillent ma tenue puis il sourit en se grattant la tête.
NEHIYR - T'es belle.
Je me suis sentie rougir et je l'ai vu détourner le regard en cachant son sourire mais son regard s'est renfrogné d'un coup. J'ai alors suivi celui-ci pour tomber sur une fille à la fenêtre de sa chambre. Elle est vêtue d'une serviette attachée.
— C'est... qui ?
NEHIYR - Ma meilleure pote. Je m'la suis faite à Londres, elle est conne j'sais pas pourquoi elle s'est mise là dans cette tenue.
— Hm d'accord.
Un poids s'est installé sur mon cœur mais avant même que je ne pense à quoi que ce soit, Nehiyr s'est accroupi devant moi avec un petit sourire.
NEHIYR - Elle m'intéresse pas. Pas du tout.
— Alors... euh pourquoi elle est là ? Chez toi.
NEHIYR - C'est ma shab. Elle t'aime pas alors la connaissant elle a voulu t'faire serrer les dents. C'est une gamine parfois.
— Elle m'aime pas ?! Pourquoi ? Elle est bizarre elle, c'est moi qui l'aime pas, dis-je en croisant mes bras.
NEHIYR - Elle pensait que tu m'avais brisé le cœur, calcule pas.