12

1.3K 110 97
                                    

Z E P H Y

J'ai décidé que Deavon et Cameron, je les ferais parler anglais avec la traduction à côté, je trouve ça plus réaliste.

— Euh... merci. C'est de qui ? Dis-je en prenant la lettre que Rin me tend.

RIN - Ton admirateur pas secret.

— Je m'suis empressée d'ouvrir l'enveloppe et de lire mot par mot.

J'ai lu en long, en travers, en diagonale.

Un sourire niais s'est glissé sur mon visage.

RIN - Je rêve, rit-elle, c'est si mignon.

— Je... t'as des feuilles ? J'en n'ai plus à cause du dessin.

RIN - Je te ramène ça.

— Nan ! Je... je peux aller les prendre, te fatigue pas.

RIN - Zephy... on peut parler ?

Je pose la lettre de Nehiyr et la regarde, en attendant qu'elle parle.

On n'a pas abordé le sujet de la dispute entre Hiram et elle. Je ne veux pas m'immiscer dans leur couple, sachant que je suis la raison de leurs maux.

RIN - Je ne suis pas fatiguée de toi. T'es ma petite sœur. J'étais tellement fatiguée tout court. Te voir souffrir ça me fait également souffrir. T'es... je me retiens tout le temps de me morfondre devant toi parce que t'es très empathique mais... mais tu mérites pas ce qu'il t'arrive et tu continues de forcer, te donner à fond pour pouvoir tenir sur tes jambes. Je prie tous les soirs pour ta guérison.

Je pleure.

Elle pleure.

— Rin...

Elle baisse la tête avant de venir me prendre dans ses bras.

RIN - Doute pas de moi Zephy, j'aime énormément ton frère, ta petite soeur, vous êtes ma famille. Je t'aime.

— Je t'aime aussi.

RIN - Bon ! Cri-t-elle en se reculant pour partir avant de revenir avec des feuilles et des feutres.

— Merci !

RIN - Tu sais déjà ce que tu vas lui écrire ?

Je souris en me mettant face à mon bureau, jour contre le bois et style légèrement au-dessus de ma feuille. Je fixe le papier d'un œil en me demande ce que je peux bien lui répondre.

Lettre 2 :

Je suis surprise de voir que tu penses à moi. Ça me fait énormément chaud au cœur Nehiyr.

J'ai appris pour ton bac, félicitations, ta maman est passée me voir, elle est fière de toi... et de moi aussi.

Gloire à Dieu pour ton taff.

Porte toi bien.

Ps : Si tu as un meilleur accent que moi à ton retour, tu risques de m'énerver.

Z E P H YOù les histoires vivent. Découvrez maintenant