R I M A
— Je reviens ma belle, je vais téléphoner à mon mari. Tu peux t'occuper de mettre les lampes dans l'allée s'te plait ? Demandai-je à Nayla.
Franchement, j'abuse. Je le vois qu'elle crève d'envie d'aller rejoindre Nehiyr et Zéphaniah mais non. Pas de mon vivant nan.
Abel m'a prévenue, bien que j'ai pas eu besoin de lui pour me rendre compte des intentions de Nayla. Il m'a prévenu qu'il a entendu une conversation entre Nayla et son amie, il a préféré me prévenir moi parce qu'il sait que Nehiyr l'aurait jetée sans procès, or nous ne sommes pas comme ça.
Il faut faire les choses intelligemment.
Elle est revenue du salon, toute dépitée parce que Nehiyr a refusé que son amie Cameron vienne à la maison. Je lui ai dit de lui demander mais que j'étais d'accord parce que je savais très bien que mon fils dirait non.
T'as vu ? Hihi.
J'entre dans la maison et vais directement dans ma chambre qui est au rez-de-chaussée, dans un couloir pas loin de la cuisine.
En passant, j'ai vu Nehiyr entrain de décorer le sapin avec Zephy.
Mon cœur s'est réchauffé en le voyant sourire aussi sincèrement à une fille. Elle fait ressortir ce côté touchant de lui, ce côté qui me ressemble tant.
Grâce à elle, je retrouve mon prince.
FACETIME : Bébé
Moi : Alloooo mon bébé ?
Il sourit face à la caméra. Trop beau mon mari.
BÉBÉ : Shalom, ma vie.
Moi : Ça va ?
BÉBÉ : Ouais au calme hein, y a tes fils tu veux leur parler ?Il a mis la caméra sur mes deux monstres qui ont directement souris.
ÉSAÏE : Yemma !
ABEL : Coucou maman.
Moi : Moh mes amours. C'est bien la retraite ?
ÉSAÏE : Eh sah maman comment l'esprit de Dieu est là c'est incroyable !
ABEL : La vie. Faut voir papa comment y prie y a des daronnes elles viennent le voir zehma ohh vous avez pas de femme ?Ils explosent de rire alors que ma tête se décompose. Marwan remet l'écran face à lui après avoir mis une tarte à Abel.
Moi : Tu me trompes.
Il rigole.
BÉBÉ : Bébé j'y peux rien c'est le charme des cheveux !
Moi : Pffff. J'arrive tout de suite je vais couper tout ça !
BÉBÉ : *rire* Et toi ça va ?
Moi : Bah non !Il rit et adoucit son regard.
BÉBÉ : Tu me manques moi.
ABEL : Oh le canard !
BÉBÉ : Tais toi, toi. Vas avec ton frère au lieu de m'coller.Ils s'en vont en riant et je ne peux que les regarder en souriant.
Moi : Tu sais pas quoi ?
BÉBÉ : Dis moi.