08, 𝐋'𝐈𝐍𝐂𝐈𝐃𝐄𝐍𝐓

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────── ᪤ ──────𝐄𝐕𝐄𝐍𝐓𝐔𝐀𝐋𝐋𝐘, chapitre 8

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𝐄𝐕𝐄𝐍𝐓𝐔𝐀𝐋𝐋𝐘, chapitre 8.
l'incident.
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𝐋𝐄 𝐋𝐄𝐍𝐃𝐄𝐌𝐀𝐈𝐍, 𝐉𝐄 𝐏𝐀𝐒𝐒𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐎𝐔𝐑𝐍𝐄𝐄 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐄𝐄 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐌𝐎𝐍 𝐃𝐎𝐑𝐓𝐎𝐈𝐑. Mon samedi consiste essentiellement à rattraper le cours d’Histoire de la Magie que je n’ai pas suivi, et à finir la pile de devoirs qui prend la poussière sur mon bureau depuis déjà une bonne semaine. Semaine plus qu’éprouvante.

Je mange ce qu’Astoria me ramène de la Grande Salle à midi : une bien maigre portion de purée aux petits pois dans une boîte en métal bleu, où son nom est inscrit sur une étiquette à l’arrière. Nous passons l’après-midi dans le confort de notre chez-nous, la brune lisant un livre sur son lit tandis que je me creuse la tête sur le devoir de Défense Contre les Forces du Mal.

« Comment sommes-nous censés analyser quoi que ce soit d’une situation hypothétique qui, selon Ombrage, n’arrivera jamais ? Finis-je par m’énerver, froissant le parchemin brouillon.

Tu devrais sortir prendre l’air, rétorque Astoria sans même lever les yeux de son bouquin. Il est presque dix-sept heures, et il te faut un peu de lumière naturelle pour te rafraîchir les idées. Si tu te dépêches, tu arriveras dans la cour à temps pour le coucher du soleil. »

Je fronce les sourcils, me demandant comment pouvait-elle deviner l’heure avec une telle exactitude, et répond en grommelant :

« Oui maman, le soleil guérira tous mes maux. J’aurais une soudaine illumination qui me fera avoir un Optimal à ce devoir, Ombrage démissionnera pour un meilleur prof, ma réputation sera rétablie et le couple de Dean et Ginny sera enfin sain.

Tu vois ? On est sur la même longueur d’onde.

Répondre au sarcasme par le sarcasme, voilà une belle preuve de maturité, Greengrass, lui lance-je en haussant les sourcils, enfilant ma veste par-dessus mon t-shirt. Je sors, je reviens vite. »

En passant par la Salle Commune, je prends soin de regarder droit devant moi, n’accordant pas un seul regard à mes camarades, de peur de croiser le leur. J’ai beau avoir décidé de ne pas agir en fonction de leurs attentes, je ne peux cependant pas m’empêcher de les laisser m’atteindre, d’une certaine façon. C’est tellement plus simple d’ignorer quelque chose quand on ne s’y expose pas.

Les couloirs sont déserts. C’est en arrivant dans la cour du château que je comprends pourquoi ; en cette soirée d’octobre, beaucoup d’élèves sont restés dehors, à observer le coucher de soleil entre amis. Certains professeurs sont également présents, rassemblés autour d’un petit kiosque qui n’était pas là hier. J’y reconnais Madame Rosmerta, et devine que j’ai dû louper l’info. C’est Pré-Au-Lard qui est venu à nous. Était-ce une idée de Dumbledore, pour éviter que les élèves ne s’exposent à un danger extérieur auxquels ils ne croient même pas ?

𝐄𝐕𝐄𝐍𝐓𝐔𝐀𝐋𝐋𝐘 (★) ⚊ g. weasleyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant